Aucune accusation ne sera déposée contre la conductrice, une Américaine en visite dans la région.
Le 29 juillet, la jeune cycliste de 16 ans attendait sur la chaussée pour traverser la rue. Elle était accompagnée de sa grande sœur et son amoureux.
La victime était immobilisée lorsqu’une voiture a complètement dévié de sa trajectoire pour la heurter de plein fouet. Rosalie n’a eu aucune chance.
La police de Québec ne divulguera pas plus d’informations concernant les causes de l’accident. L’enquête est terminée et il n’y aura aucune accusation criminelle déposée.
La conductrice avait été rencontrée par les policiers le jour de l’accident, mais n’avait jamais été arrêtée.
Un coroner se penchera toutefois sur l’événement. Il aura le mandat impartial et indépendant de déterminer les circonstances de l’accident, et formuler des recommandations afin de protéger la vie humaine, s’il y a lieu.
Hommage
Un groupe de cyclistes, ainsi que plusieurs proches de la famille, s’est rassemblé mercredi soir près des lieux de l’accident pour rendre hommage à Rosalie.
L’événement était organisé par Louis Garneau, cycliste et homme d’affaires de Québec. Il continue de lancer un appel à la prudence sur les routes, afin d’éviter des tragédies similaires.
L’événement ramène sous les projecteurs la grande vulnérabilité des cyclistes sur la route, et la nécessité d’aménagements sécuritaires pour partager la route.
Le ministère des Transports maintient toutefois que le secteur de l’accident ne présente aucune problématique de sécurité particulière.
Un vélo peinturé en blanc est maintenant visible, au coin du chemin du Petit-Village et de la route 138, en souvenir de Rosalie. Des panneaux blancs ont été accrochés tout près, pour permettre à ses proches d’écrire quelques mots.
Il y a quelques jours, la grande sœur de Rosalie lui avait fait un vibrant hommage sur les réseaux sociaux, la décrivant comme une femme «brillante, empathique, aimante».
«Déjà lorsque tu es née, je ne pouvais me séparer de toi, et toi non plus d’ailleurs. Tu nous suivais partout, incapable de t’éloigner de la famille. Tu voulais toujours être dans les bras de papa et maman. On dirait que tu savais que tu serais de ce monde pour peu de temps. Je m’ennuie de toi Roro», écrit Andréanne Pelletier.