«Il n’est pas question d’annuler le gala. On a travaillé fort pour monter une sous-carte de qualité. Des gars comme Mathieu Germain, Steven Butler, François Pratte et Jordan Balmir doivent jouer gros le 10 février, il n’est pas question de les laisser tomber. Quant à Simon, ce n’est pas le retrait d’Haumono qui va nous empêcher de livrer ce que nous avons promis. Peu importe le gars qui va être choisi comme remplaçant, il va constituer le plus sérieux test de sa jeune carrière professionnelle», a livré Lavergne en fin de soirée dimanche soir.
La recherche des promoteurs est ardue. En ce début d’année, il y a des poids lourds qui ne sont pas encore de retour au gymnase, donc qui n’ont pas assez de temps pour se préparer. Ceux qui sont dans le gym sont souvent sous contrat pour un autre combat. Ajoutez que Kean, un ancien olympien qui a la réputation de cogner dur, n’est pas exactement un client facile, et qu’il y a certains critères à remplir pour satisfaire les exigences de ceux qui gèrent la ceinture du Commonwealth, et vous avez un dossier bien délicat à gérer.
Malgré tout, les promoteurs sont confiants de dénicher la perle rare. «On a des discussions avec quelques candidats. On en a priorisé un, on a mis beaucoup d’argent sur la table pour le convaincre de venir chez nous affronter Simon. On attend sa réponse en début de semaine», indique Lavergne, qui ne veut pas dévoiler son identité. «C’est une question de respect. Laissons les négociations suivre leur cours et nous verrons ce que ça va donner. On a d’autres options en réserve, si ça ne fonctionne pas. D’une façon ou d’une autre, on va régler ça cette semaine.»
Chose certaine, ce ne sera pas Adam Braidwood. Son agente Mel Lubovac a de nouveau refusé une proposition ce week-end. «Braidwood peut bien dire partout qu’il veut pogner Simon au début 2018, son entourage y croit pas mal moins que lui. Mel nous a dit que ce n’était pas une question d’argent. Braidwood vient de changer d’entraîneur, et elle veut qu’il puisse travailler au moins six mois avec lui avant de prendre ce combat», confie Lavergne. «Au moins nous avons l’heure juste. On passe à autre appel.»