Clin d’oeil de l’histoire, Roy pourrait terminer sa carrière d’entraîneur dans le junior comme il l’a commencée, en 2005-06, en soulevant le trophée le plus difficile à gagner dans le hockey junior canadien.
La légende des filets sait qu’on ne lui fera pas de cadeau à Kamloops, qui accueille la grand-messe de la LCH pour la première fois depuis 1995. Le premier match des Remparts est justement prévu contre les Blazers, qui en seront à un premier match en 18 jours, vendredi soir.
« C’est sûr que leurs partisans vont être derrière eux, a rappelé Roy. Pour l’avoir vécu à Québec, des fois la pression pèse un peu plus fort sur le club local. Il va falloir être fort en début de match et trouver une façon de passer à travers la tempête du début de match. »
Les souvenirs de 2006
Comme en 2006, lorsqu’il a goûté à l’euphorie de la victoire avec Alexander Radulov, Roy aura à en découdre avec les Petes de Peterborough, maintenant dirigés par Rob Wilson.
« En 2006, on avait perdu notre premier match [3 à 2 contre les Petes] et dans le deuxième, on perdait 2 à 0 [contre Vancouver], se souvient Patrick Roy. Même si tu perds ton premier match, tu dois trouver une façon de te ressaisir et d’aller chercher le prochain et c’est ce qu’on avait fait. Il y a un gros avantage d’être le club qui s’en va directement en finale, mais plus le tournoi avance, plus il y a des matchs clés à aller chercher. »
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/2XLX7XOJXBBKHCH4ZRW4B27FRY.jpg)
La chose qui importait le plus à Roy, mercredi, c’est de voir ses joueurs retomber sur leurs pieds le plus rapidement possible. L’équipe s’entraînera une première fois, jeudi après-midi, au Sandman Centre.
« On a eu notre première pratique hier [mardi], les gars ont bien fait ça. Aujourd’hui c’est plus de s’adapter au décalage », de dire l’entraîneur.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/JWPW4GQNSBDKVGZ22EG4WLGKZM.jpg)
La disette de l’Ouest
Les deux premiers rivaux des Diables rouges seront les clubs de l’Ouest, qui ne comptent aucun championnat canadien depuis la conquête des Oil Kings d’Edmonton en 2014.
Saison après saison, les clubs de la WHL s’écrasent dans le tournoi à la ronde du tournoi,
Les Thunderbirds de Seattle sont bien placés pour en témoigner, eux qui ont subi le même sort, à Windsor, en 2017. Leur troisième défaite dans le tournoi, de 7 à 0 contre les Sea Dogs de Saint-Jean, a très mal passé aux yeux de leurs partisans.
:quality(95)/cloudfront-us-east-1.images.arcpublishing.com/lescoopsdelinformation/CNXNTJDMRRAFZJ5V42LWRTDPPQ.jpg)
O’Dette et Clouston confiants
« On a beaucoup appris de notre expérience en 2017, assure leur entraîneur-chef, Matt O’Dette, qui était dans le rôle d’adjoint il y a six ans. C’est un tournoi qui va très vite et on sait qu’on va devoir être plus alerte. Nos équipes [de la WHL] sont mieux bâties cette année, ils vont mieux répondre contre celles de l’Ontario et du Québec. »
Même son de cloche du côté de Shaun Clouston, le pilote des Blazers, dont le parcours éliminatoire a justement pris fin contre ces Thunderbirds, au deuxième tour des séries.
« On va utiliser nos expériences dans le personnel d’entraîneurs pour être certain que nos joueurs soient prêts, a-t-il promis. Il faut jouer notre style, on sait ce qu’on doit améliorer et on veut profiter de notre foule. Les débuts de matchs seront très importants. »
Patrick Roy a été élogieux en parlant de ses deux adversaires de l’Ouest, avec qui il a rendez-vous vendredi et lundi soirs (21h).
« J’ai regardé certains matchs contre Seattle, a-t-il indiqué. Ils ont très bien joué et il aurait pu y avoir un match numéro 7. Les deux gardiens étaient très bons et Seattle a profité de bonds chanceux. Ce sera un bon défi pour notre groupe. »
NOTE : La Ligue canadienne a tranché, permettant à Owen Beck, des Petes de Peterborough, de retrouver sa place dans la formation partante, lui qui avait été suspendu deux parties dans la finale du circuit junior ontarien…