En 2023, la réalité dépasse cette fiction. La Terre est maintenant peuplée de 8 milliards de tatas dont l’augmentation du nombre et de leur consommation des ressources naturelles ne cesse de s’accroître.
Nous sommes des tatas de plus en plus obèses alors que chaque calorie alimentaire consommée en trop a nécessité des dizaines de calories d’énergie fossile pour sa production et sa mise en marché.
Alors qu’il faudrait diminuer le transport aérien, qui est un très grand producteur de gaz à effet de serre, nous l’augmentons car nous commandons sur Amazon et nous aimons faire rissoler le gras de notre bedaine sur une plage du Sud, trop tatas pour comprendre l’impact négatif de ces petits plaisirs totalement futiles.
Le tata typique préfère la motoneige au ski de fond, le hors-bord au kayak, la moto au vélo, le gros véhicule individuel au transport en commun…
La majorité des élus de Trois-Rivières se comportent comme le summum des tatas, en décidant de détruire des milieux humides pour le bénéfice de la consommation. Voilà un exemple local de crime contre la biodiversité (et l’humanité).
Même s’ils n’ont pas les moyens de bien éduquer et bien nourrir des enfants, des tatas se reproduisent comme le font les chevreuils de Longueuil.
L’an dernier, il s’est construit 200 000 logements au Canada, mais plus d’un million d’immigrants furent accueillis, et il y aurait eu 15% plus de naissances que de décès. Le tata en chef du pays ne semble pas comprendre ni avoir prévu que, combiné à la retraite des baby-boomers, cela entraîne de l’inflation, une hausse du coût du logement, une hausse de l’itinérance et de la toxicomanie, une pénurie d’enseignants et une pénurie du personnel soignant.
Comme le démontrent les élus de Trois-Rivières, dans l’histoire de l’homo sapiens, partout où ils colonisent la surface terrestre, les tatas déséquilibrent le milieu naturel et font disparaître des espèces vivantes.
Jadis, devenant trop nombreuses par endroit, des épidémies décimaient les tatas. Aujourd’hui, les scientifiques, à la solde des tatas, trouvent des vaccins pour rompre ce phénomène naturel. Mais cela n’empêche pas certains tatas de s’entretuer par des guerres.
Les déséquilibres climatiques sont lourds de conséquences et demeurent l’œuvre des tatas que nous sommes, tout comme pour le tata qui développe un cancer du poumon en ayant fumé deux paquets de cigarettes par jour sur une période de 20 ans.
Il semble qu’être tata soit une caractéristique de notre espèce et que nous sommes majoritairement trop tatas pour y apporter un changement significatif. Cependant, même les plus tatas commencent à en percevoir les conséquences, et ce n’est qu’un début…
Denis Frappier
Saint-Justin