À Trois-Rivières, il y a un manque de leadership, un manque de vision, aucun grand débat.

Notre maire doit être ouvert à la contradiction, il doit être capable de ramener l’harmonie parmi les membres du conseil sinon, la Ville va continuer dans la dérive.

Trois-Rivières ne rayonne pas au niveau qu’elle devrait. Il ne faut pas oublier que Trois-Rivières est la seule parmi les dix plus grandes villes à recevoir de la péréquation, ce n’est pas honorifique.

Présentement, le maire Lamarche est absent pour cause de maladie depuis près de six mois, il se doit de prendre une décision d’ici le 1er août, car il ne peut pas laisser une ville qui n’avance plus en l’absence de son maire. Notre maire a-t-il le goût encore d’affronter la population et les membres du conseil sur certains dossiers chauds qui traînent depuis plusieurs mois?

Il ne faut pas oublier qu’un maire idéal est encore celui qui sait gérer, faire des choix et arbitrer entre plusieurs options. On juge un maire sur ses résultats et à son bilan.

À Trois-Rivières, on se doit de gérer mieux les deniers publics. Oui, arrêtons de subventionner des organismes à tour de bras qui nous coûtent une fortune, on se doit d’arrêter de payer pour recevoir la visite. Ces organismes se doivent de faire leurs frais après les trois premières années, sinon, on passe à un autre appel.

La Ville n’a plus les moyens d’accorder près de 18 millions $ pour le secteur événementiel. Pour accorder ce montant, elle se doit de couper dans les services essentiels et de base et aux citoyens (ex.: le déneigement, les piscines, les patinoires, les toilettes dans les parcs, l’entretien des terrains de la Ville, l’entretien des bâtiments de la Ville, etc.).

La Ville n’a pas les moyens de remettre à neuf la piscine de l’Exposition au coût de 15 millions $; elle se doit de réduire son bassin d’eau de 75% pour avoir une dépense de 5 millions $. La piscine de l’Exposition est un service essentiel à la population, mais on préfère nourrir l’événementiel à grands frais.

Présentement, il y a un dossier qui attire l’attention des médias, des commerçants du centre ville et de la population. Je parle de la firme de professionnels qui désire quitter le centre-ville pour s’installer dans le District 55. Cette firme, par l’entremise de son directeur, mentionne à la Ville que si celle-ci n’accepte pas une modification de zonage au District 55, qu’elle déménagera dans une autre ville. Lors de la dernière séance du conseil de Ville, le conseiller Alain Lafontaine a mentionné que le tout avait été accepté au comité consultatif d’urbanisme (CCU).

Pour terminer, tout ce que je souhaite, c’est de la transparence, de l’écoute et d’être soucieux des deniers publics.

Pierre Lanouette

Trois-Rivières