À ceux et celles qui paniquent à l’idée qu’un vide s’installe dans la spiritualité de l’être humain dans l’après-religion, Mme Richard mentionne à juste titre l’apport de notre sens du devoir et des responsabilités collectives ainsi que notre volonté – naturelle – à mieux vivre ensemble. Simple possibilité de coexister correctement sans toutes ces béquilles et ce rituel qu’on nous a plantés dans le cerveau depuis 2000 ans.
Aujourd’hui, on se donne le droit à la remise en question et c’est légitime. Conséquemment, entre autres, l’administration Plante retire le crucifix de la salle du conseil municipal de Montréal. Ce n’est qu’un début.
Personnellement, et ce n’est qu’une projection, je m’interroge à savoir ce que vont conclure les générations futures à la lumière des découvertes plus poussées du cosmos et des galaxies autres que la nôtre.
Que penseront nos descendants de cette idée que nous avions en 2019, concernant ces dieux x, y et z qui, nous disait-on, avait créé le ciel et la terre? Dans 100 ans, les terriens auront peine à se rappeler de leurs noms.
Roger Matteau
Shawinigan