
À propos des détracteurs de Julie Payette
Monsieur Yakabuski pas plus que la CBC d’ailleurs, n’émettent le moindre doute sur le bien-fondé de ces allégations. Au contraire, ils les acceptent sans réserve, voire même avec un certain enthousiasme. Ignorance ou Québec bashing, il est clair que M. Yakabuski et la CBC n’ont pas fait leurs devoirs.
Les dénonciateurs se prévalent de l’anonymat par peur, disent-ils, de représailles. On peut se questionner sur le sérieux des craintes des ex-employés, dont certains sont peut-être même à la retraite. Quant à ceux qui sont maintenant à l’emploi ailleurs dans la fonction publique fédérale, ils sont pour la vaste majorité syndiqués. Ils bénéficient de plus de la protection de la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles. Ceux qui œuvrent toujours au Bureau de la gouverneure générale et qui se défendent d’être allés dans les médias parce qu’ils étaient sans recours à l’interne, font preuve pour le moins d’un manque grave d’ingénuité. Ils semblent oublier que le greffier du Conseil privé est le chef de la fonction publique fédérale. Ils ne donnent aucune explication pour avoir omis de lui dénoncer leurs misères.
Madame Payette détient une maîtrise en sciences appliquées (génie électrique et informatique). À l’issue d’un processus des plus rigoureux, la NASA a déterminé qu’elle a les habilités interpersonnelles indispensables au succès d’une mission spatiale.
Les détracteurs de Madame Payette auront peine à convaincre ceux pour qui elle personnifie la capacité des Québécois de réussir.
Michel Biron
Sénateur à la retraite
Nicolet