1987-88
Création de l’Institut de l’énergie. Tenue du 2e Sommet de la Francophonie, à Québec, en septembre 1987. L’énergie devient un secteur d’intervention prioritaire. On décide alors de créer l’Institut de l’énergie des pays ayant en commun l’usage du français (IEPF) et de le rattacher à l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), ancienne dénomination de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Sa mission consistera à conduire une action concertée visant le développement du domaine de l’énergie dans les pays membres au moyen de formations, d’activités d’information et d’actions sur le terrain et de concertations.
1991-92
Intégration d’enjeux environnementaux. Trois ans après sa création, l’Institut emménage dans son espace actuel du 56, rue Saint-Pierre, au cœur du Vieux-Québec. En 1991 se tient, à Tunis, la première Conférence des ministres francophones de l’environnement et l’IEPF est directement engagé dans la participation de la Francophonie au Sommet de Rio en 1992. L’Institut obtient un nouveau mandat relié à l’énergie : accompagner les pays membres pour le suivi de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, notamment à travers les concertations francophones.
1996
La mission de l’Institut s’élargit et le Programme Environnement de l’ACCT est confié à l’IEPF. Un appui aux pays membres est offert pour élaborer et mettre en œuvre des plans nationaux d’actions pour l’environnement dans une perspective de renforcement des institutions chargées de l’environnement et de coopération pour la maîtrise et le transfert de technologies.
1998
Changement de nom. L’Institut de l’énergie des pays ayant en commun l’usage du français devient l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie, conservant ainsi l’acronyme IEPF.
2002
Un cadre d’action est élaboré. L’IEPF est engagé dans la participation de la Francophonie et dans le suivi du Sommet mondial pour le développement durable de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Quatre champs d’intervention définissent le cadre d’action francophone qui y est élaboré : les aspects économiques du développement durable; la lutte contre la pauvreté et l’équité sociale; la gestion durable des ressources naturelles et des écosystèmes; de même que la gouvernance et les cadres institutionnels. Cette même année le système d’information mondial francophone pour le développement durable, Médiaterre, voit le jour.
2004
La mission développement durable est consacrée. Le Xe Sommet de la Francophonie à Ouagadougou, au Burkina Faso, fait du développement durable un axe prioritaire de sa programmation de l’OIF.


2012-13
L’IEPF devient l’IFDD. L’IEPF coordonne la préparation et la participation de la Francophonie à la Conférence de Rio+20. L’importance stratégique du développement durable dans les actions de la Francophonie est confortée et l’expertise de l’Institut est reconnue. En janvier 2013, l’IEPF adopte son appellation actuelle, devenant l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).
2015
L’IFDD joue un rôle de premier plan au sein de la Francophonie, dans l’adoption du Programme de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030 et des Objectifs de développement durable (ODD), de même que dans l’adoption de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
2015-2018
Suivi et mise en œuvre des accords. En matière de gouvernance internationale de l’environnement et du développement durable, on passe des négociations politiques aux négociations et au suivi de la mise en œuvre des accords. L’IFDD introduit ainsi plusieurs initiatives de soutien à la mise en œuvre des ODD et de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
2018
L’IFDD célèbre son 30e anniversaire. Le XVIIe Sommet de la Francophonie se tiendra par ailleurs les 11 et 12 octobre à Erevan, en Arménie. Le rapport de la Secrétaire générale de la Francophonie en matière de développement durable dont la rédaction est coordonnée par l’Institut, sera lancé à cette occasion.
