Parce qu’elles représentent la majorité des pauvres dans le monde et dépendent davantage des ressources naturelles qui sont menacées, elles demeurent plus vulnérables que les hommes à ces changements. Les femmes ont aussi moins accès aux ressources comme la terre, le financement, les intrants agricoles, les structures de prise de décision, la technologie et la formation.


Victimes, elles doivent par ailleurs être placées au centre de l’action d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques. L’OIF, par l’intermédiaire de l’IFDD, a ainsi lancé une initiative «femmes et climat». Depuis 2016, six projets d’adaptation et de résilience aux changements climatiques, dans cinq pays – Bénin, Burundi, République démocratique du Congo, Sénégal et Congo – ont été financés et suivis. Les secteurs et activités concernés sont : la pêche par la valorisation des ressources halieutiques et côtières, l’agriculture durable, l’agroforesterie et la gestion de l’eau, la valorisation de l’énergie solaire dans l’agroalimentaire, de même que la sensibilisation et le renforcement des capacités en matière de lutte contre les changements climatiques.

