La campagne Mon boss, c’est le meilleur! se décline en deux volets. On souhaite dans un premier temps sensibiliser les élèves et étudiants qui travaillent à temps partiel à l’importance d’avoir un bon équilibre entre leurs études et le travail, mais également, dans un second temps, mettre en valeur les bonnes pratiques des employeurs.
Une grande tournée est organisée dans les différents établissements d’enseignement en collaboration avec les Carrefours jeunesse emploi de la Mauricie. Des places sont encore disponibles pour les écoles qui voudraient recevoir une visite en classe ou la tenue de kiosques d’informations.
«Cette année, la campagne coïncide avec la récente entrée en vigueur de la nouvelle loi 19 qui encadre le travail des enfants au Québec et qui limite les heures de travail des jeunes de 14 à 16 ans à 17 heures par semaine, dont un maximum de 10 heures du lundi au vendredi. C’est donc un excellent moment pour discuter avec les jeunes de ce nouveau cadre qui favorisera une meilleure conciliation étude-travail et par le fait même, leur réussite scolaire», constate Mélanie Chandonnet, directrice générale de la TREM.
Mettre en valeur les bonnes pratiques des employeurs
Le deuxième volet de la campagne permettra quant à lui de mettre en valeur des employeurs de la région qui ont de bonnes pratiques en matière de conciliation études-travail.
Les élèves et les étudiants qui travaillent à temps partiel dans un commerce ou une entreprise de la région sont invités à soumettre la candidature de leur employeur en expliquant pourquoi ce dernier mérite le titre du meilleur boss.
Au terme du concours, six duos employeurs-employés seront sélectionnés au hasard et deviendront les lauréats de l’édition 2023. Ils se mériteront des prix d’une valeur d’une centaine de dollars.
L’an dernier, 1300 élèves et étudiants avaient été rejoints par la tournée de sensibilisation et la TREM avait reçu la candidature de 155 employeurs de la Mauricie qui se démarquaient par leurs bonnes pratiques, ce qui représente une augmentation de plus de 35% comparativement à l’édition précédente.
«Cette année, la TREM souhaite que la campagne puisse rejoindre autant, sinon plus de jeunes. Elle espère également que le nombre d’employeurs inscrits continuera d’augmenter, puisque chaque candidature reçue signifie un employeur de plus pour qui la réussite de nos jeunes est importante».