Proximité PME présente des contenus qui mettent en valeur des approches et pratiques, d’ici et d’ailleurs, à la fois innovantes et inspirantes. À surveiller le samedi: des cas d’entreprises du Québec qui s’illustrent sur des enjeux importants du monde des affaires.
Le salaire d’un PDG est généralement décidé par le PDG lui-même ou encore par un comité de direction ou de rémunération. Une chose est certaine, il est plutôt rare que cette décision vienne de la part des employés. Sauf au sein du cabinet-conseil en informatique Happy où les 22 employés ont voté l’augmentation de salaire annuelle de leur PDG Henry Stewart, révèle le magazine en ligne britannique Raconteur.
L’entreprise avait déjà implanté une politique salariale transparente qui permet à chaque employé de soumettre une proposition de salaire qui tient compte de ces accomplissements et de sa contribution à l’entreprise au cours des 12 mois précédents. Cette évaluation sert ensuite à déterminer les augmentations de salaire.
Or, Henry Stewart a également décidé de jouer le jeu de soumettre sa propre proposition que le personnel jugerait, avec une fourchette d’augmentation de salaire potentielle. Un tel exercice peut faire peur, admet-il. « Je me suis demandé si les gens penseraient que je ne devrais pas être payé autant, parce que mon salaire est déjà le plus élevé de l’organisation », souligne-t-il.
Le PDG a finalement reçu une augmentation de 5,8 %, après la tenue d’un processus de vote anonyme qui a amené 12 personnes à accepter sa suggestion, 5 autres à penser qu’il devrait gagner plus et 5 que cette hausse devrait être moindre. Cette décision de permettre aux employés de déterminer le salaire de leur patron aurait contribué à instaurer une culture de confiance au sein de l’organisation. « Si vous avez installé un tel environnement de travail, le personnel fera preuve de responsabilité », fait-il valoir.
Pour en savoir plus : Meet the CEO who lets his employees decide his pay rises
En collaboration avec l’École d’Entrepreneurship de Beauce