On pensait que le retranchement de quelques kilomètres de trottoirs au menu du déneigement annuel allait passer comme une lettre à la poste. Mais on pourrait presque dire que le facteur, craignant peut-être de ne pas pouvoir franchir le banc de neige, n’a justement pas laissé passer cette lettre comme si de rien n’était.
Quand j’ai appris que cette ville que j’ai toujours profondément aimée en était rendue à chipoter sur le déneigement des trottoirs dans les quartiers où habitent ses résidents les plus vulnérables, ça m’a dégoûté.