Le chef conservateur, Pierre Poilievre, qui ne rate jamais une occasion de tout politiser, estime que Justin Trudeau est responsable d'une bourde diplomatique, alors que les députés canadiens ont applaudi au Parlement un ancien combattant nazi.
C'est ce qu'on appelle passer un mauvais quart d'heure sur la scène internationale. Après s'être attiré les foudres de la plus grande démocratie au monde en l'accusant d'avoir assassiné un Canadien en sol canadien, voilà que Justin Trudeau doit s'excuser à la planète entière, encore sous le choc qu'on ait applaudi au Parlement un ancien combattant nazi. Ces deux événements en apparence sans lien révèlent un même travers bien canadien: celui consistant à fermer les yeux sur ce qui se passe parfois dans certaines communautés, au nom de l'acceptation de la différence.