«Cette conférence de presse devrait convaincre qu’on peut réaliser de grandes choses lorsqu’on travaille ensemble. C’est un exemple concret de la dynamique que crée une zone d’innovation et l’implantation d’un projet aussi important que la filière batterie», a lancé, mercredi, la mairesse de Bécancour, Lucie Allard.
Le Consortium Formation-Énergie MCQ se veut ainsi la vitrine officielle de la formation et des services du transfert technologique répondant aux défis de l’innovation liés aux créneaux de la Vallée de la transition énergétique (batterie, électrification des transports, hydrogène vert et décarbonation des secteurs industriels et portuaires).
«Notre objectif à tous est de venir répondre, de façon concertée, aux besoins actuels et futurs des entreprises en matière de compétences recherchées liées aux transitions énergétiques, en cohésion avec le développement anticipé de la Vallée de la transition énergétique», a expliqué le directeur général du Centre de services scolaires de la Riveraine, Pascal Blondin.
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«Le Consortium Formation-Énergie MCQ proposera donc, dès 2024, un guichet pour les entreprises qui mettra en valeur l’offre de formation créditée et non créditée en région», a renchéri celui qui se faisait le porte-parole des dix partenaires (UQTR, Cégeps de Trois-Rivières, Shawinigan, Victoriaville et Drummondville et Centres de services scolaires de l’Énergie, Chemin-du-Roy, de la Riveraine, des Bois-Francs et des Chênes).
Or, la mairesse Allard a fait savoir qu’une telle collaboration ouvrait la voie à l’établissement d’un centre de formation interordre à Bécancour, inspiré des modèles européens et à proximité des usines, dans lequel se côtoieraient les étudiants de tous les paliers d’éducation, soit professionnel, collégial et universitaire.
«Cette École de la transition énergétique serait une solution concrète pour répondre aux besoins de main-d’oeuvre», a-t-elle affirmé.
Selon le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, Donald Olivier, cette mobilisation du monde de l’éducation régional répond à un réel besoin de formation des entreprises pour une main-d’oeuvre qualifiée.
«Le dynamisme et la concertation des établissements d’enseignement qui facilitent l’accès à la formation sont des arguments attractifs majeurs pour les entreprises qui s’implanteront dans la région. De plus, les entreprises existantes pourront aussi bénéficier de ce regroupement puisque les compétences recherchées sont dans certains cas similaires», a-t-il conclu.