« On a la confirmation de la demande de l’employeur qu’on va retourner à la table de négociation lundi prochain, le 12 juin », a fait savoir au Nouvelliste le représentant national Unifor, Joël Vigeant.
Interrogé à savoir si cette nouvelle était de bon augure, celui-ci a répondu que « c’est toujours mieux qu’on se jase ».
Jeudi dernier, sous le coup de midi, quelque 250 travailleurs syndiqués ont déclenché une grève illimitée, dressant du même coup une ligne de piquetage qui est présente 24 heures par jour, sept jours sur sept.
Celle-ci est toutefois située loin de la façade de l’usine, les grévistes étant confinés sur un terrain appartenant à l’Île Saint-Quentin. On y a déjà dressé un chapiteau. L’accès à l’usine est contrôlé par des agents de sécurité.
Alors que la convention collective 2019-2023 était échue depuis le 30 avril, dix jours de négociation intensive n’auront pas permis de régler les clauses monétaires.
Avant le début des pourparlers, les membres des deux sections locales concernées avaient accordé un mandat de grève à leur syndicat et ce, à l’unanimité.
Une quarantaine de travailleurs travaillant sur la machine à papier font partie de la section locale 222Q tandis que près de 200 syndiqués – des gens de production et d’entretien mécanique et électrique – relèvent de la section locale 216.
« On a commencé à négocier le 23 mai. On avait prévu dix jours intensifs en espérant pouvoir régler dans ces dix jours-là, mais ce n’est pas arrivé », a déjà expliqué le porte-parole syndical.
Du côté de Kruger, la direction ne commente toujours pas la situation.