
Un syndicat réclame un taux double la fin de semaine
«Le monde est épuisé et s’arrache le cœur pour travailler avec la moitié du ‘‘staff’’ depuis des années, alors rentrer un jour de fin de semaine à temps et demi, ça ne tente à personne. Nous, on propose de payer à temps double, mais ç’a été rejeté du revers de la main», déplore Paul Lavergne, président du Conseil central du Coeur-du-Québec de la CSN, qui était présent à la rencontre de jeudi.

Les deux parties se réunissaient pour étudier l’horaire de la fin de semaine et anticiper les endroits où le manque de personnel risque de forcer des employés à fonctionner à effectifs réduits et à faire des heures supplémentaires obligatoires.
«La fin de semaine s’annonce encore très difficile, mais on sent que le message semble passer. Des gestionnaires seront encore présents sur le terrain, dans le but d’aider dans les services à le population», se réjouit Pascal Bastarache, président du SPPSAM-CSN.
Le représentant syndical avait en effet critiqué en début de semaine le fait que des gestionnaires présents n’aient pas aidé directement les employés dans l’accomplissement de leurs tâches, la fin de semaine dernière. «On va quand même regarder de très près pour s’assurer que les problématiques ne se répètent pas», ajoute-t-il.
Par ailleurs, même s’il a critiqué le fonctionnement de la liste de rappel du CIUSSS en début de semaine, Pascal Bastarache a tenu à préciser qu’il salue le travail des employés affectés à cette tâche. «On sait qu’ils font des efforts pour appeler le plus de personnes possible, mais eux aussi sont en surcharge de travail. C’est une problématique de gestion», précise-t-il.