
Un mouvement de solidarité en appui à Normand Trahan
Une manifestation est prévue samedi matin, 10 h, à l’entrée du zoo, «pour supporter M. Trahan et faire arrêter le déplacement des animaux», peut-on lire sur la page Facebook d’Isabelle Béland, instigatrice de l’initiative.
Originaire de Sainte-Ursule, Mme Béland habite maintenant la région des Laurentides. Elle dit être attachée à sa région d’origine et n’avoir que de bons souvenirs de ses visites au Zoo de Saint-Édouard. «Si jamais il a eu des infractions, OK, mais qu’ils ferment le zoo et qu’ils déplacent les animaux, je trouve ça épouvantable», s’indigne-t-elle.
De son côté, Nancy Beauregard, conseillère municipale de Saint-Édouard, a choisi de mettre sur pied une campagne de financement, «à titre personnel», insiste-t-elle. Enseignante au secondaire, Mme Beauregard raconte avoir fait du bénévolat au Zoo de Saint-Édouard du temps qu’elle était étudiante et qu’elle garde de M. Trahan l’image d’un homme sans malice. «Il amenait les animaux dans sa maison pour les nourrir», relate-t-elle.
La conseillère municipale s’explique mal comment on a pu en arriver à arrêter quelqu’un qui n’avait fait l’objet que d’une poignée d’infractions au fil des ans. «Avec l’historique, il n’y a pas lieu d’en être rendu là. Derrière tout ça il y a un humain qui est démoli parce que c’est l’entreprise de sa vie», se désole-t-elle. Elle se questionne également sur les motifs réels de l’arrestation de M. Trahan. La campagne de sociofinancement qu’elle a lancée avait amassé 200 $ quelques heures après sa mise en ligne. Elle entend remettre l’entièreté des fonds qu’elle aura recueillis à M. Trahan pour l’aider à payer ses honoraires d’avocats.
Par ailleurs, la pétition lancée jeudi par Jacinthe Bouchard, propriétaire de Zoo Académie, à Nicolet, en était à près de 2000 signatures, 24 heures après son lancement.