
Tribal Fest et Soirée des Brasseurs: une formule gagnante
«On est agréablement surpris cette année. On se doutait déjà que l’union entre les deux événements allait fonctionner, mais on l’a vraiment constaté en fin de semaine. Les gens ont été présents et ils ont eu de belles réactions. Le mélange entre les deux clientèles s’est très bien fait, autant d’un côté comme de l’autre», certifie Andréanne Boisvert, directrice générale du Tribal Fest.
Louis-Philippe Laroche, directeur général de la Soirée des Brasseurs, partage le même état d’esprit que sa collègue. «Je pourrais qualifier l’édition de cette année de magique. J’étais vraiment surpris parce que mes attentes ont été surpassées en partant avec la prévente», souligne-t-il. Effectivement, l’événement a connu une augmentation de 50 % dans la vente des verres en prévente. Ainsi, 900 verres ont été vendus comparativement à 600 verres pour chaque édition des dernières années.
À l’achat d’un verre en prévente, les festivaliers avaient accès notamment à un verre officiel de la 10e édition de la Soirée des Brasseurs, à cinq coupons de consommations dans les kiosques et des rabais dans quelques boutiques du centre-ville. Les coupons de consommation, remis aléatoirement, ont permis aux visiteurs de découvrir plusieurs produits, observe le directeur de la Soirée des Brasseurs.

D’ailleurs, la variété était de mise du côté des brasseurs. «Pour le dixième anniversaire, on s’est permis d’aller vers d’autres types de productions. C’est pour ça qu’on s’est permis d’amener du cidre, de l’hydromel et les distilleries», souligne M. Laroche. Selon le directeur général, les cinq concessions, qui ne vendaient pas de bière, ont fortement été sollicitées. «J’ai vu que leurs kiosques étaient assez populaires. Ça amène une autre dynamique. Les gens aiment déguster et goûter à plein de choses», complète-t-il.
La diversité se reflétait aussi sur l’ensemble des activités qui se trouvaient dans la programmation du festival. Il y avait plusieurs démonstrations, entre autres, de BMX, de skateboard, de slackline, de basejump et de lake jump.
En plus, les festivaliers pouvaient s’initier aux sports de rue tout en profitant des représentations musicales en soirée. Bref, le site était constamment plongé dans l’action.
«Ça a aidé pour que les gens restent plus longtemps sur le site. En ayant une diversité avec les activités, les spectacles, la bière et la nourriture, les gens sont venus passer l’après-midi ou la soirée. Parfois, certains ont même fait les deux», ajoute M. Laroche.

Un taux de participation exceptionnel
Mme Boisvert et M. Laroche sont catégoriques, le taux de participation régional était au-delà de leurs attentes. Les festivaliers ont rapidement participé à la fête avec beaucoup d’entrain. «Quand on a ouvert les inscriptions pour les initiations, le samedi après-midi, la file était déjà très longue. Après quelques heures, toute la grille de disponibilités était complétée», révèle la directrice générale du Tribal Fest.
Pour leur part, les conditions météorologiques ont aidé. «Vu qu’on avait la température de notre côté, les gens avaient envie d’aller essayer les activités sur l’eau. Il y avait des gens sur l’eau toute la journée», poursuit-elle.
En vue de l’engouement qui se développe envers leur événement, les deux acolytes pensent déjà à long terme. «Le site, on ne l’a pas trouvé trop gros. Je m’attends que s’il y a une augmentation dans les prochaines années, il va falloir conséquemment augmenter notre espace de site», souligne M. Laroche.
L’avenir s’annonce prometteur pour le festival.

«Le taux de participation est exceptionnel cette année. Je pense que les gens vont s’approprier cet événement-là et ça va grossir, autant des décideurs économiques, que des entreprises et des citoyens», confie M. Laroche.