
Taxis: «c’est peut-être la dernière chance qu’on a»
«C’est peut-être la dernière chance qu’on a de faire entendre raison au ministre», laisse tomber Claude Mercier. Il confie qu’il devient de moins en moins facile de mobiliser les chauffeurs. Même s’il dit garder espoir que le ministre révise sa position, on semble se résigner à voir le projet de loi aller de l’avant.
Il restera à voir comment les chauffeurs s’entendront avec le gouvernement pour le dédommagement auquel ils auront droit, si le projet de loi 17 est adopté dans sa forme actuelle. Rappelons que selon les chiffres qui circulent, un permis de taxi se transigeait à plus ou moins 145 000 $ au moment où le gouvernement a fait connaître son intention de réformer l’industrie.
«J’espère qu’ils vont regarder ça froidement et qu’ils vont nous arriver avec une compensation qui est équitable», martèle Claude Mercier. Il rajoute du même souffle que «les permis de taxi, il faut que ça reste, ça ne peut pas être n’importe quel ti-coune qui s’embarque et qui fait du transport de personnes contre rémunération sans un minimum de formation»