
Shawinigan dévoile les 18 tronçons prioritaires pour le pavage
Ces 18 tronçons entraîneront des opérations de pavage d’un peu plus de dix kilomètres. Il n’est pas exclu que d’autres s’ajoutent, tout en respectant l’enveloppe budgétaire.

Rappelons qu’en assemblée publique le 27 mai, Construction et pavage Boisvert avait obtenu ce contrat pour la somme de 1,5 million $. Le Service des travaux publics apportera également sa contribution.
Le maire assure que l’arbitrage des secteurs à mettre en priorité n’a pas été trop compliqué entre les conseillers.
«Ça a bien été», commente-t-il. «Nous avons demandé au Service de l’ingénierie de nous indiquer quelles sont les pires rues. Ce n’est pas une question de séparer l’enveloppe par secteur. Il existe un ordre de priorités. Certaines rues sont dans un état lamentable.»
L’autre facteur à considérer, explique le maire, demeure la possibilité de procéder à des réfections de conduites d’aqueduc et d’égout dans un avenir rapproché. Inutile d’effectuer d’importants travaux de pavage s’il faudra creuser l’année suivante pour remplacer des tuyaux, fait remarquer M. Angers.
«Nous avons beaucoup d’infrastructures souterraines à remplacer», rappelle-t-il. «Nous avons un projet de réhabilitation qui prévoit des investissements de 600 millions $! Si on remettait tout à niveau, c’est ce que ça nous coûterait. On n’a pas les moyens, mais c’est notre réalité.»
Le maire de Shawinigan comprend l’impatience des citoyens, mais il assure que tous ses homologues vivent les mêmes frustrations à travers la province.
«Nous avons eu un hiver plus difficile, on s’entend là-dessus», convient-il. «Mais je ne suis pas le seul. À l’Union des municipalités du Québec, tous les maires et les mairesses en ont parlé.»
«Tant que les usines d’asphaltes ne sont pas ouvertes, nous devons aller la chercher à Montréal», explique le maire. «On part à 2 h du matin pour aller à Montréal. On revient ici et les équipes de jour mettent l’asphalte. Ça coûte cher, mais on le fait quand même. À la quantité de nids-de-poule que nous avons eus cette année, c’est beaucoup plus que d’habitude. Nos routes se détériorent et c’est pourquoi nous avons un projet d’investissement de deux millions $ par année pendant dix ans.»
Le maire ajoute que la nouvelle application Carecity, avec laquelle les citoyens peuvent signaler un nid-de-poule particulièrement dérangeant, est amplement utilisée à Shawinigan.
«C’est un élément qui s’ajoute», fait-il remarquer. «Les gens font des signalements. Ça fonctionne bien.»
La Ville prévoit que ces travaux s’étendront sur les deux prochains mois. À noter que les manœuvres seront concentrées sur les voies de roulement, pour ainsi éviter les puisards en bordure des routes. La Ville croit que cette stratégie permettra de maximiser la longueur des surfaces à paver.