
Piratage informatique chez Olymel: les données personnelles des employés ont été dérobées
L’entreprise en a avisé ses employés dans une note de service envoyée cette semaine. Parmi ces données sur lesquelles des individus malveillants ont pu mettre la main, on compte les adresses, dates de naissance et numéros d’assurance sociale des personnes ayant travaillé pour Olymel. Dans le cas des travailleurs étrangers, l’entreprise confirme que des renseignements contenus sur leur passeport ont aussi pu être dérobés.
Olymel assure toutefois que rien n’indique que ces renseignements ont été revendus ou utilisés à des fins de vol d’identité. En effet, dans sa note de service, l’entreprise indique avoir «effectué un paiement et obtenu la preuve de la destruction de ces données» par les pirates.
«Jusqu’à présent, on n’a pas de preuves que ces données ont pu être exploitées. Mais c’est sûr qu’on prend des précautions, puisqu’on ne connaît pas les auteurs de cette attaque», affirme Richard Vigneault, porte-parole d’Olymel.
M. Vigneault n’a pas souhaité dévoiler le montant versé aux pirates informatiques par Olymel.
Parmi les précautions prises par Olymel, celle-ci offrira un service de surveillance du crédit à tous ceux qui travaillent et ont travaillé pour elle, pour une durée de deux ans.
«On va envoyer par la poste à tous nos employés et ex-employés une lettre d’information pour expliquer la procédure à suivre», précise M. Vigneault.
Olymel indique avoir sollicité les services d’une firme spécialisée dans la gestion de ce type d’incident. C’est elle qui lui a conseillé d’offrir un service de surveillance du crédit. Elle l’a également conseillée dans le renforcement de la sécurité de ses systèmes informatiques. L’entreprise ajoute qu’une enquête policière, à laquelle elle dit collaborer, est toujours en cours sur ce piratage informatique. M. Vigneault n’a pas précisé quel corps policier est responsable de cette enquête.
Olymel emploie 15 000 personnes à travers le Canada.