
Noël en lumières pour illuminer le temps des Fêtes malgré la COVID
L’organisation a mis le paquet, cette année, pour rendre l’événement encore plus féérique. Comme plusieurs activités ont été annulées, le Sanctuaire a pu débloquer un budget supplémentaire pour en mettre plein la vue aux visiteurs. L’accès est gratuit, comparativement à 5 $ l’an dernier, mais les visiteurs sont invités à donner une contribution volontaire.

En plus d’illuminer les arbres, le petit sanctuaire et la basilique, des jeux de lumière ont été installés afin de créer des effets lumineux de différentes couleurs qui vont refléter sur la neige ou la pelouse, dépendant des conditions.
«Ce sont des projecteurs à DEL qui sont installés dans les arbres et qui éclairent le sol. Tout est programmé pour que de 16h à 21h, les effets changent au fil du temps. Il y aura toutes sortes d’effets. Ce sera vraiment beau», souligne le directeur de la Mission du Sanctuaire, Martin Yelle.

«Ç’a déjà été fait. Il y a deux ans, il y avait eu des installations du genre, mais l’an passé nous y étions allés de façon un peu plus sobre. Parce que nous avions eu des dépassements de coûts importants il y a deux ans, mentionne le directeur. Cette année, comme nous n’avions pas d’offre de spectacles comme tel, ça nous a permis d’économiser là et de mettre l’accent sur les jardins.»
De la musique de Noël sera bien entendu diffusée dans les jardins tout au long de l’événement qui se déroule de 16h à 21h, jusqu’au 3 janvier. De plus, du 19 au 24 décembre, les gens qui se promèneront dans les jardins pourront entendre de petits contes de Noël d’une dizaine de minutes qui ont été préenregistrés et qui seront diffusés par des haut-parleurs.

Pas d’attroupements
Le Noël en lumières a eu le feu vert de la Santé publique le 27 novembre dernier et plusieurs mesures sanitaires ont été mises en place pour s’assurer que le tout se déroule de façon sécuritaire.
En arrivant, les gens seront dirigés vers le kiosque d’accueil où l’on va rappeler les consignes. Comme l’événement est gratuit, les gens seront aussi invités à faire un don s’ils le désirent.

Du personnel supplémentaire a été ajouté pour l’accueil et les autres endroits qui seront visités afin de s’assurer que les visiteurs circulent et qu’il n’y ait pas d’attroupements qui se forment.
«Les gens commencent à être habitués [aux mesures sanitaires], souligne Martin Yelle. On va voir à ce que ce ne soit pas bondé, ça c’est sûr. Comme le terrain est très grand, je ne vois pas de problèmes majeurs. Si on voit que ça devient dangereux et que les gens ont tendance à s’attrouper, nous allons resserrer un peu plus. Ce sera à mesure qu’on pourra l’évaluer.»

Les gens qui voudront allumer un lampion au Sanctuaire pourront le faire, mais en respectant le maximum de 25 personnes à la fois. De façon à ce qu’il y ait une bonne circulation, ils auront cinq minutes avant de laisser leur place à d’autres.
Une vingtaine de personnes pourront également entrer dans le magasin où le Sanctuaire pourra tenir un «micro marché de Noël». «On a des articles d’artisans québécois, un grand échantillon de décorations, des produits du terroir et les fromages de l’abbaye Saint-Benoît. Cette année, c’est nouveau, pour les gens qui n’ont pas le temps de se faire à manger, nos cuisines ont préparé des pâtés au poulet, au saumon et à la viande, de la sauce à spaghetti et des tartes au sucre que les gens pourront se procurer à un prix très abordable.»
1000 à 1500 visiteurs par jour
L’activité, qui en est à sa 18e édition, est particulièrement prisée année après année. «Sur l’ensemble de l’événement, nous recevons environ 30 000 visiteurs, indique le directeur de la Mission du Sanctuaire, Martin Yelle. C’est environ 1000 à 1500 par jour. Les gens restent là 20 minutes ou une demi-heure, maximum. Ils rentrent et sortent. Il y a beaucoup de monde qui passe, mais c’est rare que ce soit bondé.»
Difficile de dire si l’affluence sera plus importante cette année. D’autant plus que l’événement est gratuit et que le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap a été identifié comme l’un des endroits pour faire du plein air par la Ville de Trois-Rivières dans la programmation d’activités hivernales dévoilée sur son site Internet.
«C’est embêtant. Parce que oui, il y a moins de choses à faire, mais les gens sont plus prudents. Donc, on va voir ce que ça va faire avec la balance des deux. Peut-être qu’il y aura plus de monde ou peut-être moins, soutient Martin Yelle. On va aussi voir ce que le gouvernement va nous dire au cours des prochains jours à savoir s’il y a un resserrement des mesures. On sera attentif à ça évidemment.»