Dans sa prière de l’Angélus, au dernier jour de sa visite, François a réclamé une «solution juste et pacifique pour surmonter la crise [au Venezuela], en respectant les droits de l’homme».
Le Venezuela vit une des plus graves crises politiques de son histoire : le président socialiste Nicolas Maduro, qui a reçu le soutien de l’armée vénézuélienne, accuse les États-Unis d’inciter l’opposant de droite Juan Guaido, autoproclamé président, à perpétrer un «coup d’État».
Appel à la paix
Le pape a également lancé un appel à la paix en Colombie après l’attentat du 17 janvier, revendiqué par la guérilla guévariste de l’ELN (Armée de libération nationale) et qui a fait 20 morts, outre l’auteur de l’attaque, et 68 blessés. Il a dénoncé la «haine terroriste», avant d’énumérer le nom des victimes.
François a aussi «fermement condamné» le double attentat de dimanche contre la cathédrale de Jolo, sur une île du sud des Philippines : un «épisode de violence qui endeuille à nouveau cette communauté chrétienne» dans ce bastion de l’organisation islamiste Abou Sayyaf.
Il a également exprimé sa «peine» pour les victimes de deux catastrophes qui se sont produites récemment au Mexique et au Brésil, faisant plus de 150 morts au total, selon des bilans provisoires.
Le 18 janvier, au moins 114 personnes ont été tuées dans l’explosion au Mexique d’un oléoduc dans l’État d’Hildago (centre), qui avait été percé pour voler du pétrole. Au Brésil, au moins 58 personnes ont été tuées et plus de 300 autres sont portées disparues après la rupture vendredi d’un barrage minier dans l’État du Minas Gerais (sud-est).
Enfin, à l’occasion de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste commis par les nazis contre les juifs, le pape a appelé «à apprendre des pages noires de l’Histoire pour ne jamais recommencer les mêmes erreurs».