
Mobilisation pour retrouver Denise Sauvageau Massicotte
Les soeurs Louise et Manon Garceau connaissent depuis toujours Denise Sauvageau Massicotte, une très bonne amie de leurs parents. Elles ne pouvaient rester à la maison les bras croisés à ne rien faire. Elles devaient participer aux recherches. «On connaît Denise depuis qu’on est toutes petites. Ça fait 50 ans qu’on la côtoie. Nos parents ont fait du camping ensemble durant trente ans», expliquent les deux soeurs.
Ces deux femmes ont alors répondu à l’appel de SAM (Service assistance médicale) et du SEMUQ (Service d’évacuation médicale d’urgence du Québec, une entreprise de Québec venue spécialement pour les recherches) qui organisaient mercredi soir des recherches pour retrouver Denise Sauvageau Massicotte.
«Nos deux parents font des démences. Alors ça pourrait nous arriver aussi. Nous serions contentes qu’il y ait des gens pour venir nous aider», avoue Manon Garceau.

«On ne pouvait rester à la maison à ne rien faire, regarder la télévision et faire comme si de rien n’était», ajoute sa soeur.
Les deux femmes décrivent Denise Sauvageau Massicotte comme étant une femme «calme, souriante, toujours de bonne humeur et prête à rendre service». «Ce n’est pas une aventurière. J’ai un peu de difficulté à comprendre pourquoi elle est allée dans son automobile pour partir à une place sans jamais revenir. C’est nébuleux», affirme Louise Garceau.

Quelques bénévoles ont participé aux recherches de mercredi soir. Organisées par Daniel Quessy, directeur de SAM, ces recherches se sont concentrées essentiellement à Trois-Rivières, dans les secteurs suivant son possible trajet de mardi, comme près de la rue Louis-Pasteur, et où la femme avait l’habitude d’aller.

«Il va faire très froid cette nuit. Nous voulons tout faire pour tenter de la retrouver», a expliqué Daniel Quessy.
L’invitation à prendre part aux recherches a été lancée sur le groupe public Facebook «Retrouvons Denise Sauvageau Massicotte». D’ailleurs, plusieurs informations concernant la dame de 80 ans sont publiées sur cette page. «Le dernier emplacement connu est la rue Louis-Pasteur derrière l’hôpital Sainte-Marie. Son itinéraire normal aurait dû l’amener vers les environs du Centre de Formation Bel-Avenir», peut-on lire sur cette page.
Bien que les policiers de Trois-Rivières ne prenaient pas part aux recherches de mercredi soir, ceux-ci continuent de rechercher la femme portée disparue. Mais les recherches sont difficiles. «Ce qui complique beaucoup les recherches, c’est que la dame fait, selon la famille, un début d’Alzheimer qui n’a pas été diagnostiqué. Elle peut être dans la région, comme dans les grands centres comme Montréal ou Québec», explique le sergent Luc Mongrain, porte-parole de la direction de la police de Trois-Rivières.
Les informations provenant du public peuvent donc s’avérer cruciales pour retrouver la Trifluvienne. La police demande alors à la population de demeurer très vigilante.
Lors de sa disparition, Denise Sauvageau Massicotte conduisait une voiture Kia Rondo 2010 de couleur argentée et immatriculée W21 BCQ. La dame mesure 1,47 m et pèse 41 kg. Elle a les cheveux et les yeux bruns. Elle porte des lunettes de vision. Elle serait vêtue d’un manteau de couleur marine, des pantalons foncés et des bottes noires.
Toute personne pouvant fournir de l’information en lien avec cette disparition est priée de contacter le 819 691-2929 #6.