
La sortie du livre d’Édith Blais repoussée [VIDÉO]
Le court communiqué annonçant le retard de la publication, diffusé mercredi, est accompagné d’une bande-annonce.
« La route s’est assombrie tout d’un coup et mon sang s’est glacé. Six hommes enturbannés nous attendaient, des fusils kalachnikov à la main », dit une voix au début de la vidéo, qui semble relater des propos pigés à différents moments de l’interminable détention.
Dans ses mots, Édith Blais raconte qu’elle se souviendra toujours du regard qu’elle a alors échangé avec son ami Luca Tacchetto. « Serait-ce possible que nous soyons au bout de notre destination? Au bout de notre vie? », demande-t-elle.
Mme Blais rapporte que ses ravisseurs n’étaient pas une petite bande de bandits, mais une organisation bien huilée qui demanderait de l’argent ou un échange de prisonniers aux gouvernements canadien et italien.
« Notre séjour comportait 99 % d’aridité et 1 % d’abondance. Juste assez pour nous permettre de survivre une journée de plus », dit-elle encore.
Édith Blais, qu’on aperçoit à la fin de la vidéo, ajoute qu’elle avait 57 poèmes attachés à sa taille quand elle s’est enfuie. 57 poèmes... et un bidon d’eau.
Le récit de la Sherbrookoise, publié aux Éditions de l’homme, doit lever le voile sur son histoire et raconter comment elle a survécu à sa captivité.