Un peu comme ç'avait été le cas pour l’incendie de la rue Saint-Paul, le 8 mai dernier, les flammes se sont propagées à une galerie à l’arrière du bâtiment. Les pompiers ont toutefois réussi à éteindre le feu avant qu’il atteigne l’entre-toit grâce à une attaque qui a été extrêmement rapide.
Le feu avait au préalable pris naissance dans un loyer au rez-de-chaussée avant d’atteindre les galeries du deuxième et du troisième étage, mais il n’est pas allé plus loin. «On a eu une intervention rapide et efficace des premiers répondants», souligne le directeur du service incendie, Jean-Philippe Leblanc.
«On a réussi à limiter la propagation, et les dégâts ont été limités au loyer d’origine et aux galeries. Pour les autres, c’est sûr qu’il y a toujours des dommages qui sont causés par l’eau et la fumée», ajoute Jean-Philippe Leblanc, qui ne pouvait se prononcer à savoir si le bâtiment pourrait encore être habitable.
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Ce sont deux camions-échelles et deux camions-pompes qui ont été nécessaires pour répondre à l’appel qui est entré vers 12h35. Près d’une trentaine de pompiers ont participé à l’opération qui s’est déroulée à seulement quelques centaines de mètres de la caserne.
Les occupants de l’immeuble de cinq logements ont tous été évacués et personne n’a été blessé. L’édifice comprend également un local commercial, mais celui-ci ne servait que pour de l’entreposage.
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Il n’avait pas encore été possible de connaître la cause de l’incendie, en fin de journée vendredi, mais il semblait lui aussi être considéré comme suspect.
Sur place, il nous a en effet été permis de constater que la scène avait été ceinturée de rubans et que deux voitures de patrouille étaient sur place pour s’assurer que personne n’aille sur les lieux en attendant l’arrivée d’un enquêteur et d’un technicien en scène de crime.