Il semble cependant que les données se maintiennent comparativement à 2016. En fait, la Croix-Rouge, qui a une entente de collaboration avec la Ville de Trois-Rivières, n’a pas été appelée lors des inondations du printemps, alors que la Ville avait mis en place son plan de mesures d’urgence, en plus de recevoir l’aide de l’armée.
«Le long de la rivière, nous avons eu à intervenir auprès de quelques personnes, mais avec le déploiement du plan de mesures d’urgence, les villes ont parfois la capacité d’intervenir sans notre aide auprès des populations touchées. Toutefois, pour nous, le printemps 2017 est un signe qu’il faut adapter nos interventions aussi en fonction des changements climatiques, que nous n’avons pas le choix d’être prêts. Nos bénévoles sont d’ailleurs formés en conséquence», rappelle Carl Boisvert, chargé aux communications pour la Croix-Rouge.
Ainsi, la plupart des interventions de la Croix-Rouge dans la région en 2017 ont été faites lors d’incendies résidentiels, explique l’organisme. En Mauricie, 150 personnes ont été aidées pour 41 interventions lors de sinistres. La région a pu compter sur 73 bénévoles prêts à être mobilisés et à offrir un soutien humain et matériel aux sinistrés.
Au Centre-du-Québec, ce sont 163 sinistrés qui ont été aidés pour 44 interventions lors de sinistres. En tout, 43 bénévoles étaient prêts à répondre à l’appel, note Carl Boisvert.