Climat de travail exécrable au Bureau des enquêtes sur la corruption de l’UPAC
Ce document a été présenté par le ministre Coiteux à l’Assemblée nationale en fin de journée mardi. Il a été endossé par le directeur général par intérim de la SQ, Yves Morency. Un premier rapport dévoilé récemment portait sur un autre service interne de l’UPAC, celui de la vérification de l’intégrité des entreprises.
Les constats de la «répondante ministérielle de la politique de harcèlement psychologique à la Sûreté du Québec», Karine Martel, qui a mené cette deuxième investigation, écorchent le Bureau des enquêtes sur la corruption de l’UPAC.
Jalousies et rivalités
Mme Martel affirme que les rôles et les responsabilités de chacun y sont peu définis, ce qui génère des risques de conflit.
Elle note l’existence d’un «manque de planification dans la répartition des mandats et des charges de travail».
Elle estime que l’«environnement de travail est peu adéquat», qu’il existe un «sentiment d’iniquité et de favoritisme concernant les rétributions liées à l’emploi» et que le «climat de travail et le style de gestion provoqueraient un désengagement des employés».
Son rapport évoque aussi des jalousies et des rivalités internes, ainsi que la recherche de boucs émissaires par des gestionnaires. Des employés seraient dénigrés devant d’autres collègues.
Les représentants syndicaux et la direction de l’UPAC sont à élaborer un plan d’action afin de corriger l’ensemble de la situation, explique-t-on. Ils doivent se réunir à la fin du mois pour aller plus loin dans cette démarche.