
CHSLD: les changements tardent à venir, dit le syndicat
Pour tenter de pallier ces problèmes, des ententes ont été conclues entre les syndicats et le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec et ce dernier mise sur un virage institutionnel en matière de ressources humaines, en offrant davantage de postes adaptés aux demandes des employés. Malheureusement, les changements promis tardent à se concrétiser, dénonce Nathalie Perron, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie et du Centre-du-Québec - FIQ.
«On a amené des solutions pour que l’employeur ait les moyens de mettre en place ces changements, mais 70 % des infirmières auxiliaires ont encore un poste à temps partiel, alors qu’il y a des besoins pour du temps plein», illustre-t-elle.
À LIRE AUSSI:
«On ne peut pas dire qu’il y a eu une amélioration jusqu’à présent», ajoute Mme Perron.
Celle-ci encourage par ailleurs les familles qui souhaitent dénoncer la situation dont ils sont témoins à le faire, rappelant que certaines paient près de 2000 $ par mois pour des services que leurs proches ne reçoivent pas.
Alors que plusieurs, comme Le Nouvelliste a d’ailleurs pu le constater samedi, craignent les représailles envers leurs parents, Mme Perron assure qu’elles ont tout avantage à dénoncer haut et fort la situation.
«Pour ceux qui dénoncent, ça amène parfois une amélioration, on l’a vu encore récemment. Alors que ceux qui écopent, ce sont ceux qui ne disent pas un mot», soutient-elle.