«La Ville essaie toujours d’investir au moins 10 millions$. Dans les années 2010, une analyse a été faite et ce qui avait été mentionné c’est qu’un investissement autour de 10 millions par année était nécessaire pour faire en sorte d’améliorer le réseau routier pour qu’il soit à un niveau correct», explique Cynthia Simard, directrice des communications et de la participation citoyenne à la Ville de Trois-Rivières. L’analyse est refaite cette année donc tout dépendant de la recommandation, la Ville pourrait modifier sa stratégie.

En ce qui concerne les travaux cette année, des sections des rues Bellefeuille, des Prairies, Latreille, Papineau et Sainte-Marguerite ainsi que des boulevards des Forges et des Chenaux seront repavées.

Dans certains cas, Trois-Rivières profitera de ces travaux pour intégrer des aménagements «qui rendront des rues locales plus sécuritaires et mieux adaptées aux changements climatiques». Ainsi, les rues Nicolas-Perrot, Latreille et des Prairies se verront dotées d’îlots centraux végétalisés, un processus qui avait d’ailleurs été entamé dans les dernières années.

«[...] les îlots centraux végétalisés contribuent à une meilleure rétention des eaux, une diminution des îlots de chaleur et une réduction du volume de neige en vue des opérations de déneigement, tout en embellissant et en verdissant le territoire», précise la Ville, dans un communiqué.

Un carton d’information est distribué aux résidences situées près des îlots végétalisés. De plus amples informations sont disponibles sur le site de la Ville.

Parmi les autres mesures d’apaisement de la circulation, des avancées de trottoirs seront installées aux intersections des rues Papineau et Marguerite-Bourgeoys; Rochefort et Thuney; Notre-Dame Centre et Bonaventure ainsi que Du Père-Marquette et Bourjoly.

Un trottoir sera construit sur la rue de Montlieu entre la rue de Cherbourg et l’entrée du parc de Montlieu. Finalement, des dos d’âne seront installés de façon permanente notamment sur les rues des Draveurs, des Ursulines et de Sienne.

«Ces aménagements permettent d’améliorer la sécurité routière en favorisant la réduction de la vitesse et en diminuant la distance à parcourir pour traverser la rue», explique la Ville.

Pour déterminer quelles rues seront réparées, la Ville se base sur trois principaux critères: l’état de la surface (fissuration, nids-de-poule); le confort de roulement (dénivelé de la chaussée); et l’orniérage (présence et profondeurs d’ornières).

D’autres facteurs sont considérés, explique la Ville, comme l’état des conduites souterraines et les chantiers d’autres organisations. La Ville effectue une analyse de son réseau routier tous les quatre ans, ce qui lui permet de «catégoriser l’état de la chaussée et identifier les rues à prioriser dans le plan de pavage annuel».

En étant inscrits à al3rte, les propriétaires concernés seront prévenus des travaux d’arpentage quelques semaines avant le début du chantier. Des accroche-portes seront distribués aux adresses concernées par les travaux de pavage.