Poste de police à 84 millions $: «Ça va être quoi la limite?»
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Quand on parle d’explosion des coûts, on en a un bel exemple à Trois-Rivières... Encore une fois, pourrait-on dire.
La Ville de Trois-Rivières peut-elle se permettre un poste de police de 84 millions $? Y a-t-il moyen de diminuer les coûts? Et les conseillers ont-ils le luxe de prendre le temps d’y réfléchir alors que le compteur tourne à une vitesse infernale?
«Si on ne peut pas se payer une piscine creusée, on se paye une piscine hors terre», a imagé François Bélisle. Comme le conseiller de Pointe-du-Lac, d’autres élus s’inquiètent de l’ampleur des coûts, qui représentent le quart du budget annuel de la Ville, a fait remarquer un citoyen durant la séance publique. «Je trouve que le montant est astronomique», déplore Luc Tremblay. «Ça va être quoi la limite? Ma crainte c’est que ça monte à 95, à 100 millions$. Une fois qu’on va avoir le bras dans l’engrenage, il va être trop tard», a-t-il ajouté.
Notre journaliste Marie-Eve Lafontaine nous donne tous les détails et les réactions.
Conseil municipal: sermonner le politique pour sauver la fonction publique?
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«Un conseil n’a pas besoin d’unanimité pour avancer, mais il a besoin du respect de tous pour bien fonctionner. Près d’un an plus tard, nous sommes forcés de constater que la situation s’est détériorée. Aucune des mesures prises ne s’est avérée efficace pour désamorcer les tensions et améliorer le comportement des membres du conseil entre eux, mais aussi avec les employés municipaux.»
Voilà le constat que fait la Commission municipale du Québec (CMQ) de l’état de la situation au conseil municipal de Trois-Rivières. Une lettre envoyée au directeur général et dont le maire Jean Lamarche a fait la lecture mardi soir, en séance publique. Une lettre qui n’a de quoi réjouir absolument personne en ville, et surtout pas l’ensemble des membres du conseil municipal. Une lettre qui devrait également sonner comme une mise en garde, un ultimatum, pour l’ensemble des acteurs politiques de la ville, puisque bien au-delà des querelles politiques, ce climat est en train de coûter cher à la Ville, qui perd petit à petit ce qu’elle a de plus précieux: sa fonction publique.
Notre chroniqueuse Paule Vermot-Desroches nous donne les détails et commente cette situation hors du commun.
Un «retour» du PQ jusque dans nos terres?
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Attendez-vous à voir un soudain intérêt pour les investitures du Parti québécois dans les circonscriptions de la région. Avec la victoire éclatante du candidat péquiste Pascal Paradis lundi soir, le PQ est en voie de s’imposer comme étant une alternative crédible et rassembleuse aux électeurs de la Coalition avenir Québec qui ont encore trois ans pour voir la déception s’installer. Si ce n’est pas déjà fait.
Le chef Paul St-Pierre Plamondon lévitait presque lundi soir après le dépouillement des premières boîtes de scrutin dans Jean-Talon. Déjà, la victoire de son candidat s’annonçait convaincante. Ce fut le cas.
Notre chroniqueur Martin Francoeur analyse les impacts possibles, dans la région, de cette victoire éclatante dans Jean-Talon.