Des entrepreneurs ont d’ailleurs récemment été invités à visiter le point de service de Saint-Narcisse, dont l’agrandissement se fera du côté du stationnement.

«C’est quelque chose qu’on fait souvent, quand on lance un appel d’offres. Ça donne l’occasion aux entrepreneurs de visiter, d’avoir une soumission plus juste. Ça nous permet aussi de nous ajuster en cours de route s’il y a des choses auxquelles on n’avait pas pensé, puisque ce n’est pas notre domaine», explique Jean-François Perras-Fortin, directeur général du CPE Flocons de rêve.

Trois entrepreneurs se sont présentés à cette visite, selon M. Perras-Fortin. Celui-ci indique que l’agrandissement permettra de doubler le nombre de places pour les tout-petits, qui s’élève actuellement à 26. De ce nombre, 10 places seront réservées aux poupons.

«Ça va faire une énorme différence. On sait que ça va répondre aux besoins de la population», assure le directeur du CPE.

Si tout se passe comme prévu, les travaux devraient se terminer vers la fin de l’année 2024, avec comme cible une ouverture début 2025.

Plus d’une centaine de places en 2026

En parallèle à ce projet, le CPE Flocons de rêve en mène deux autres. Cette fois, on parle de la construction de deux nouveaux CPE, de 72 et 65 places chacun – la loi en permettant un maximum de 80, explique M. Perras-Fortin.

«On a acheté les terrains, c’est fait. On prévoit la livraison vers 2026. Ça pourrait être plus tôt si on a de la chance, mais on préfère ne pas créer de fausses attentes», précise-t-il.

Avec l’ajout de ces places, le CPE Flocons de rêve en comptera donc près de 250 à travers le territoire de la MRC des Chenaux. On en compte 74 à Saint-Maurice (dont 29 en installations temporaires), 26 à Saint-Narcisse, 16 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan et 16 autres à Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Encore de nombreux défis

Outre les délais de construction, le directeur général du CPE Flocons de rêve rappelle que de nombreux défis attendent les établissements qui souhaitent développer ou agrandir de nouvelles installations. En premier lieu, les budgets limités.

«Il y a eu une amélioration des budgets pour construire, mais ça demeure insuffisant. C’est pour ça que 95 % des projets dépassent les budgets alloués, selon ce que constate le ministère de la Famille. Et souvent, c’est pour faire approuver ces dépassements-là qu’il y a de nombreux délais», explique M. Perras-Fortin.

L’autre défi de taille: le recrutement de personnel. Les CPE ne font pas exception aux entreprises et organismes touchés par la pénurie de main-d’oeuvre.

«Là-dessus, il faut reconnaître qu’on se sent très bien soutenus. Il y a des parcours travail-études, ça aide. Il y a aussi du recrutement international qui se fait et il y a récemment eu de grosses augmentations salariales pour les éducatrices. On est sur la bonne voie, mais ça reste un défi», précise M. Perras-Fortin.