C’est aussi pour souligner le 50e anniversaire de l’organisme qu’on a dévoilé l’oeuvre réalisée par trois artistes, soit Javier Escamilla, médiateur culturel au CS3R, ainsi que Noémie Veillette et Danaë Cusson. Ensemble, ils ont élaboré la murale autour d’un message d’espoir et de paix. Des élèves en francisation de l’école secondaire des Pionniers et des personnes aînées ont contribué au processus.

«Je suis vraiment heureux du résultat. Tous les éléments qu’on retrouve sur la murale inspirent la paix, mentionne Javier Escamilla. Ça démontre qu’ensemble, on peut réussir des projets d’envergure comme celui-ci qui fait plus de deux étages de haut, mais aussi comme celui de notre idéal de la paix.»

Culture Trois-Rivières a permis au projet de murale de voir le jour par un soutien financier. «Leurs projets en médiation culturelle développent l’esprit critique et favorisent un regard différent sur l’état du monde», émet la directrice des arts visuels chez Culture Trois-Rivières, Marie-Andrée Levasseur.

Par la même occasion, l’organisation a décidé de renommer l’endroit où se trouvent ses locaux pour la Maison pour la paix Brian-Barton. Il s’agit du nom d’un des fondateurs du CS3R, «un grand leader pour la paix et bâtisseur de Trois-Rivières», selon la présidente de l’organisme, Sarah Bourdages. Une plaque commémorative sera d’ailleurs apposée en son honneur sur l’édifice.

La Journée internationale de la paix est un évènement important pour le CS3R visant à «renforcer les idéaux pacifistes et se rappeler qu’il faut travailler sans relâche pour que les conditions de paix soient réunies». Voilà la raison pour laquelle l’inauguration et le dévoilement du nouveau nom se sont faits ce jeudi.