Joint mardi en milieu d’après-midi, Jean-Yves Tremblay refuse de s’engager dans une controverse, se demandant même s’il a bien fait de manifester son opposition à l’adoption du PTI. «Peut-être que je n’aurais pas dû demander le vote, mais en tout cas...», laisse-t-il tomber.
Le vétéran conseiller municipal, qui en est à son 10e mandat, ne veut pas s’étendre davantage sur la réunion de la veille. «Je ne veux pas brasser rien, parce que ça va bien, c’est pas un événement pantoute, c’est des affaires personnelles», expose-t-il.
Sur le fond, le conseiller municipal se dit «très heureux» de voir le projet de la réfection de la piscine Saint-Marc être inscrit au sommet de la liste d’investissement [avec une enveloppe de 8,1 millions $] à venir en 2024. «C’est pas parce que la piscine est là que ça pouvait m’empêcher d’avoir d’autres discussions», tempère-t-il au passage.
Et de 11?
L’élu de 75 ans – «76 au mois de novembre!», – visiblement dans de meilleures disposions que la veille, évoque même la possibilité de solliciter un 11e mandat en 2025. Un important de projet, de «nature sportive», pourrait le motiver à demeurer sur les rangs, laisse-t-il entendre.
«Il y a quelque chose qui est en marche, ça fait un moment, c’est pas concrétisé, mais on va y travailler», expose le conseiller municipal. Appelé à préciser la teneur du projet en question, Jean-Yves Tremblay refuse de s’avancer davantage.
Le politicien observe cependant que tout ça n’a rien à voir avec son vote d’opposition de lundi après-midi. «C’est pour ça que je veux pas aller plus loin. Y’a pas de chicane avec personne. C’est beaucoup plus des problèmes personnels, qui ont peut-être amené à une mauvaise gestion [de la situation] de ma part», fait-il encore valoir.