L’homme esquisse même un sourire quand on lui demande s’il aurait souhaité vivre l’arrivée de la filière batterie quand il était maire ou président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB).
«Aucun regret. Ça arrive au bon moment. Peut-être que ça aurait pu arriver il y a quelques années, mais la situation n’était pas celle qu’on connaît.»
Il est en fait bien heureux de pouvoir être témoin privilégié de ce grand projet tandis qu’il est toujours conseiller spécial à la SPIPB.
«Je vis avec la certitude que les actifs que j’ai doivent servir.»
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Maurice Richard se définit maintenant comme un passeur d’information, lui qui est devenu une mémoire vivante après plus de 50 ans comme élu et comme PDG du parc industriel.
«Les échanges sont intéressants, parce que maire, je l’ai été pendant des années, préfet aussi. Ils n’ont pas besoin de m’expliquer leurs niveaux de responsabilités ou leurs questionnements, j’ai tendance à les deviner, parce que j’ai occupé l’ensemble de ces postes-là.»
Appel aux retraités
Le plus grand enjeu actuel selon lui, comme un peu partout ailleurs, reste la pénurie de main-d’oeuvre. Il croit que la solution va passer par un retour des retraités, ne serait-ce qu’à temps partiel, et par de l’immigration choisie.
Il faut par contre que ça reste un avantage fiscal de revenir sur le marché du travail.
«Tous ceux qui le font, à ma connaissance, sont satisfaits.»