Ce retour et cet ajout laissent tout de même entrevoir une reprise des services, à tout le moins pour les jeudis, soit la journée qui avait été amputée ce printemps en raison d’un manque d’effectifs.
Cette solution avait été prise afin de conserver un maximum d’heures d’ouverture entre 8h et 20h. Cette décision avait en effet permis de conserver 72 heures de soins par semaine, soit 16 heures de plus que de rester ouverts tous les jours, mais d’avoir à fermer à 16h.
«Notre objectif est d’ouvrir à nouveau l’urgence les jeudis à compter du mois d’octobre», a indiqué l’agente d’information du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), Kellie Forand.
«Ce sont des nouvelles encourageantes pour l’urgence de Fortierville et nous continuons nos actions de recrutement pour faire connaître les avantages de la pratique médicale de cette urgence et de la région de Bécancour», a-t-elle ajouté.
Pour le moment, la réouverture de l’urgence jusqu’à minuit n’est toutefois pas envisageable, puisqu’il faudrait au moins deux autres médecins pour y arriver. Des efforts de mobilisation sont d’ailleurs en cours depuis quelques mois, mais ces efforts devraient reprendre de plus belle au cours de l’automne.
Un comité de recrutement et de rétention du personnel de la santé a déjà été formé. Celui-ci devrait se doter d’un plan d’action lors d’une prochaine rencontre qui devrait avoir lieu après la mi-septembre, nous fait savoir la mairesse de Fortierville, Julie Pressé.
À la fin juin, les différents partenaires impliqués dans la démarche avaient été invités à une séance de travail quelque peu originale, alors qu’ils avaient visité l’Est de la MRC de Bécancour en trolley, avant de faire un arrêt incontournable au Centre multiservices de santé et de services sociaux de Fortierville.
Tout au long du parcours, les participants ont été invités à réfléchir pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces du milieu. À la fin de la journée, ils avaient pu mettre en commun leurs réflexions et leurs observations, un premier pas vers le plan d’action concerté.