Complexe équestre de Bécancour: deux événements majeurs s’ajoutent à la programmation

Guy Falardeau, Kevin Blais, Pascal Ricard, Stephan Parr et Jean-Claude Parr lors du lancement de la saison du complexe équestre de Bécancour.

C’est à partir de la fin de semaine prochaine que sera lancée la saison du complexe équestre de Bécancour avec des activités pratiquement toutes les fins de semaine. Un endroit que convoitent les organisateurs de compétitions et qui a été en mesure d’ajouter deux événements majeurs à sa programmation, ce qui engendre d’importantes retombées économiques dans le secteur.


Pour la première fois de son histoire, le complexe recevra un rodéo sanctionné par l’Association des Cowboys de l’Est du Canada avec toutes les disciplines qui seront présentées dans les installations ultramodernes de Gentilly.

«C’est la plus belle place au Canada pour faire des rodéos. C’est une place qui était très convoitée. Un rodéo qui était attendu par beaucoup de cowboys et de citoyens. Ça fait des années que les gens en rêvent», a soulevé le producteur de rodéo, Kevin Blais.



L’événement aura lieu les 12 et 13 mai, de 19h à 21h30. Les billets sont en vente dès maintenant au complexeequestre.com, au coût de 40$.

Un spectacle de «Lipstick Rodéo», un groupe de country rock féminin, sera présenté après les activités du rodéo.

Le Carrousel de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) fera également deux prestations, à 15h et à 19h, le 9 août. La troupe de 32 cavaliers présente un spectacle qui comprend des figures complexes et des exercices chorégraphiés exécutés au son de la musique.

Les billets seront en vente en ligne à la mi-juin, au coût de 25$.



Comme le veut la GRC, à chacun des endroits où se déplace le Carrousel, une partie des profits sera remise à des organisations à but non lucratif.

Il s’agira de la deuxième visite de la GRC à Gentilly, alors que le Carrousel s’y était produit en 2019.

«La dernière fois [un représentant] nous avait dit que nous étions probablement le deuxième plus beau site au Canada, sinon le plus beau», a souligné le directeur Christian Éthier.

Un moteur économique

Annoncé comme un véritable moteur économique en devenir, le complexe équestre de Bécancour a pu pleinement jouer son rôle l’an dernier.

À sa première année complète, et sans restrictions sanitaires, les installations ont pu accueillir 109 jours d’activités et attirer entre 23 000 et 25 000 visiteurs.

Des chiffres qui pourraient aller en augmentant, alors qu’on prévoit 115 jours d’activités, avec l’ajout des deux événements majeurs, et un objectif d’attirer un total d’environ 27 000 personnes.



Durant certaines fins de semaine les plus achalandées, l’an dernier, les commerces ont même manqué de plusieurs produits, si bien que le centre équestre prévoit faire une meilleure planification auprès des gens d’affaires du secteur pour qu’ils puissent se préparer.

«Un cheval amène généralement trois ou quatre personnes, précise le directeur Christian Éthier. Ce que nous avons, c’est le nombre d’inscriptions. On multiplie par trois et ça donne pas mal le nombre de personnes, sur le site.»

Jusqu’ici, le complexe équestre n’a pas encore évalué les retombées économiques qui ont été engendrées par ses activités, mais la direction compte se pencher là-dessus en 2023.

«C’est un apport indéniable pour le développement économique de la ville, souligne la mairesse de Bécancour, Lucie Allard. Les gens [d’affaires] sont plus en mesure de voir que c’est grand ce qui se passe ici et ils seront de mieux en mieux préparés. On verra à faire en sorte aussi à mieux diffuser les événements.»

«Le tourisme équestre est devenu un levier pour le développement touristique bécancourois. Les retombées économiques globales et l’impact sur le secteur sont vraiment réels avec les dizaines de milliers de visiteurs que génèrent ses belles installations. Les visiteurs et les participants laissent une empreinte économique avantageuse sur Bécancour et sa région, tout en permettant à des commerces connexes et de proximité d’en profiter.»