« On a eu la confirmation avec la lecture du budget. C’est une excellente nouvelle pour l’ENPQ, mais aussi pour l’ensemble de la communauté de la sécurité publique et policière », a commenté Véronique Brunet, responsable du bureau du registraire et des communications.
Selon elle, cet investissement servira à plusieurs projets menés par l’ENPQ qui ont un impact direct, « autant sur le plan quantitatif que qualitatif ».
Notamment, l’ENPQ augmentera de 55% le nombre annuel de diplômés au programme de formation initiale en patrouille-gendarmerie (PFIPG), passant de 648 à environ 1000 aspirants policiers formés et ce, dès le mois d’août prochain, ce qui nécessitera l’embauche d’instructeurs.
« Ceci vient répondre aux besoins importants de main-d’œuvre policière sur le terrain, partout au Québec », souligne Mme Brunet.
De plus, l’ENPQ accélérera son virage technologique et virtuel dans ses activités pédagogiques et administratives.
Par exemple, au coeur du PFIPG, le recours à la réalité virtuelle et aux simulateurs de conduite et de tir permettra de moderniser les approches préconisées et d’encore mieux intégrer les notions de communication et de désescalade dans divers scénarios d’interventions.
L’ENPQ aménagera d’ailleurs un espace de formation multifonctionnel afin de concrétiser cette vision.
Ces avancées permettront de soutenir la mission de l’ENPQ de manière durable, de maintenir les hauts standards de formation des futurs acteurs de la sécurité publique au Québec et d’assurer une innovation continue dans ses pratiques.
« Il y a plusieurs possibilités qui sont sur la table. Est-ce que c’est un agrandissement? Un réaménagement? Ça va être à analyser dans les prochaines semaines, les prochains mois », a conclu la porte-parole.