Du nombre, 21 finalistes ont été retenus dont voici la liste.
Le prestigieux Prix du CALQ récompensant l’artiste de l’année en Mauricie et s’accompagnant d’une bourse de 10 000 $ sera remis à une des trois finalistes suivantes: l’écrivaine Ariane Gélinas, l’artiste visuelle Fontaine Leriche et une autre artiste visuelle, Josette Villeneuve.
Pour le Prix Création en arts de la scène, on a retenu Les Sages Fous pour Tricyckle, Liliane Pellerin pour son spectacle Chansons tressées d’échine dressée et Gabrielle Proulx pour son spectacle virtuel Verlene en forêt.
La Création en arts visuels met en lice Geneviève Baril pour l’exposition Anthologie de la marche, Fontaine Leriche pour Le courant et le collectif Rouge de Mars, formé de Sylvain Poirier et Yves Saint-Pierre, pour l’exposition Ces âmes qui vivent.
Du côté de la littérature, le jury a retenu le roman Plessis, de Joël Bégin, le recueil de poésie Que ceux qui m’aiment me sauvent, d’Alexandre Dostie ainsi que le roman de Johanne Pothier Mulos.
Parmi les dossiers soumis pour la Création en métiers d’art, on a retenu la série d’oeuvres mosaïque de Mélanie Beauchamp pour l’exposition Rencontres fluviales, l’exposition La beauté en péril de Carole Doyon ainsi que la collection ...de matières et de cendres d’Émilye Drapeau.
En ce qui concerne le Prix Médiation culturelle, on retrouve les finalistes suivants : Alejandra Basañes pour le projet À chacun son histoire, le Festival Nöktanbul de loisirs de Batiscan pour son projet Troupe Les Somnambules ainsi que le FestiVoix de Trois-Rivières, retenu pour le documentaire Noël pour toi c’est quoi? qu’il a produit.
Trois candidats au Prix Élan créatif qui s’adresse aux artistes en début de carrière. On y retrouve Justine Bellefeuille qui a présenté le spectacle Overload, le Collectif D avec son projet Expositions en vitrine et Patrick Gauthier pour son court métrage Monsieur Magie.
Pour ce qui est du Prix Rayonnement, il couronnera soit Catherine Bard pour son exposition collective Le temps d’un poème, La petite Place des Arts qui a présenté le projet CONTACTS– Résidence d’artistes ou encore Les Tireux d’Roches pour l’album et le spectacle intitulés Tapiskwan Sipi.
Le récipiendaire de chacun de ces prix recevra une bourse de 2000 $. Il convient de noter que lors de la cérémonie, on remettra également le Prix Hommage, sans finalistes, lui aussi assorti d’une bourse de 2000 $.
Souveraine
C’est sous le thème Souveraine que s’inscrira la cérémonie et on doit à Valérie Guimond son identité visuelle, puisque c’est une de ses œuvres, tirée de l’exposition Pas même un clignement qui avait valu à l’artiste le Prix Création en arts visuels 2022 au même gala, qui a été choisie par la créatrice pour illustrer cette édition.
La présidente du jury a d’ailleurs eu une lourde tâche considérant le nombre de dossiers présentés. «Nous avons eu beaucoup de difficultés à départager les dossiers à cause de leur qualité. Beaucoup de candidatures avaient le potentiel d’être gagnantes dans leur catégorie. Je retiens globalement que les artistes ont vraiment beaucoup créé pendant la pandémie.»
Dans le lot, Valérie Guimond a trouvé que la nature a été une inspiration récurrente pour les différents candidats de cette année, suggérant souvent l’introspection. «Je me suis aperçue que bien que j’évolue depuis plusieurs années dans les arts visuels il y a beaucoup d’artistes que je ne connais pas, même dans ma discipline. Ça m’a permis de découvrir le travail de plein de monde. Je constate aussi avec satisfaction qu’on arrive à ramener ici des artistes émergents ayant quitté la région pour leurs études mais qui reviennent pratiquer leur art ici. C’est très encourageant, ça suscite beaucoup d’espoir pour l’avenir.»
Membres en hausse
Autre motif de réjouissance, cette fois pour le directeur général de Culture Mauricie Éric Lord, c’est que le nombre record de candidatures pour les Prix Arts Excellence correspond à une hausse substantielle du nombre de membres au sein de l’organisme.
«Alors qu’on a le plus souvent compté autour de 350 membres, nous avons présentement atteint le nombre de 500, une très grosse augmentation, soutient-il. C’est un indicateur de la vitalité culturelle de la région. Je n’ai pas les éléments pour expliquer le phénomène mais on voit une augmentation constante des inscriptions à chaque nouveau conseil d’administration.»
«Je vois ces chiffres comme un indicateur à l’effet que nous répondons bien aux besoins du milieu. Peut-être y a-t-il un lien avec la pandémie ou le contexte économique. On observe que plusieurs reviennent dans la région après avoir vécu quelques années à l’extérieur.»
«Pour notre organisation, ça vient avec une charge de travail supplémentaire mais la bonne nouvelle, c’est que les outils financiers développés notamment avec le CALQ vont aussi en augmentant. Le fonds régional, par exemple, a doublé au cours de la dernière année ce qui va nous permettre de soutenir plus de projets que par le passé.»