Chronique|

Guérir à Saint-Élie-de-Caxton

Le réalisateur Jean-François Blais a jeté l'ancre pour quelques mois à Saint-Élie-de-Caxton, où il recommence à travailler sur des idées de concepts, mais aussi où il se relève doucement d'un épisode dépressif.

CHRONIQUE / La fenêtre du grand bureau donne sur l’avenue Principale de Saint-Élie-de-Caxton. Entre deux idées folles qu’il note sur son ordinateur, Jean-François Blais tourne son regard vers l’église, puis vers la montagne du Calvaire. Tout à l’heure, il ira pelleter les marches de sa galerie. Possible que quelqu’un passe sur la rue à ce moment, et que ça vire en jasette pour une bonne heure. Installé au pays des lutins depuis le mois d’octobre, le célèbre réalisateur québécois a retrouvé le goût de la création dans cette demeure. Et à deux pas de la maison de son ami Fred Pellerin, il a aussi commencé sa guérison, celle nécessaire après un diagnostic qu’il n’attendait certainement pas: celui d’une dépression.