En matinée, le vent du nord orientait le vol des cerfs-volants en direction sud. Mais le courant d’air a entrepris un transfert de direction pour se fixer ensuite en direction sud-ouest, presque à l’opposé. Pendant ce virage du vent qui est allé se perdre dans les montagnes, les engins ailés ont dû se reposer.
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Le B-12 de l’année 1948 attire les curieux; c’est un genre de minibus pour 12 passagers, pourvu de skis et de chenilles et mis en marché au milieu du siècle dernier par Bombardier. «On en retrouvait dans les chantiers, mais c’était surtout utilisé pour faire le transport dans les chemins de campagne en hiver», indique Baptiste Prud’homme, qui l’exhibe pour la première fois dans un événement public. C’est une nouvelle acquisition du Village du bûcheron.
Alors que des jeunes s’exercent à scier des billots de bois au godendard sous le regard expert de Baptiste Prud’homme, du Village du bûcheron, d’autres y vont d’un combat à l’épée supervisé par L’Univers martial ancestral (Luma) qui promeut un code de conduite basé sur «un système d’honneur et d’honnêteté». Dans le campement médiéval, l’utilisation des épées de bois est soumise à des règles bien édictées.
Certaines personnes qui cherchaient à se réchauffer ont trouvé un bon moyen de le faire en prenant part à l’activité d’aérobie animée par Robin Roy, au milieu de l’après-midi. Le chapiteau faisait aussi son retour sur le site pour les personnes souhaitant s’attabler au chaud pour se ravitailler. Les succès pop s’enchaînent et les participants s’exercent à tous les mouvements au rythme de la danse. «We will, we will rock you!»
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Parmi les visiteurs, Cham Fuhrmann venait pour la première fois, de Shawinigan, prendre part à l’événement. Avec sa petite chatonne de 5 mois bien installée sur son épaule, elle attend sa cousine avec sa petite famille; ensemble, ils se mêleront aux différentes activités sur le site. «On essaye de sortir un petit peu, comme on habite en appartement, mais c’est la première fois qu’elle voit autant de monde», dit-elle à propos du jeune félin qui se tient pourtant bien tranquille.
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Une autre famille s’avance sur la rivière où les professionnels et les amateurs se partagent l’espace aérien. Les petites Yasmine et Nour, respectivement âgées de 6 et 7 ans, entrevoient les différents personnages qui se découpent sur le ciel d’un bleu impeccable, pendant que leur petit frère est bien endormi dans son landau. «C’est beau!», affirme Nour qui se rappelle avoir aussi fait voler un cerf-volant, mais dans le vent chaud de l’été. La famille originaire de Tunisie a trouvé une terre d’accueil en Mauricie il y a deux ans, une région choisie pour sa nature, sa tranquillité et des événements familiaux comme celui-ci.
«Abordable et familial»
«Nous on veut faire un festival abordable, familial, et tant qu’on peut le faire, on va le faire comme ça», affirme d’ailleurs Pierre Thiffault, le président du conseil d’administration du Festi-volant. Mais le financement pour y arriver repose sur une sollicitation à recommencer chaque année. Ainsi, la réalisation du festival d’hiver reçoit l’appui de nombreux commanditaires, dont la Caisse Desjardins, des élus de la région et de la municipalité de Grandes-Piles.
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«On présume qu’on a toujours entre 5000 et 8000 personnes, année après année, mais c’est difficile à évaluer parce qu’on n’a pas de billetterie». Comme c’était le cas ces dernières années, l’entrée est gratuite au Festi-volant. Au plus fort de l’après-midi, environ 200 véhicules s’alignaient stationnés des deux côtés de la 1re avenue à Grandes-Piles, jusqu’à la marina.
«On ne veut pas devenir plus gros que ça, parce qu’on manque de place pour stationner. On est à notre maximum d’expansion», indique l’organisateur. Le Festi-volant se poursuivra dimanche avant que les cerfs-volistes ne plient bagage jusqu’à l’an prochain.
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