Un projet qui dort sur les tablettes des grands bonzes de l’UQTR.
Et qui a été réactivé ces derniers mois.
Je fais référence à l’ambition de l’université trifluvienne de doter son campus d’un aréna pour abriter sa formation de hockey masculine.
Elle est championne canadienne en titre.
Les Patriotes hockey, c’est indéniablement l’un des 10 meilleurs programmes au pays depuis plus de deux décennies.
Et ils évoluent toujours dans un environnement indécent.
Avez-vous fréquenté dernièrement le Colisée Jean-Guy-Talbot? Il tombe en ruines. La Ville ne fait même plus d’efforts pour essayer de le masquer.
Il y a une toilette chez les dames qui est brisée depuis l’automne, au minimum. La porte est arrachée! Dans l’un des vestiaires, il n’y a même plus d’urinoir.
C’est sale.
Et je ne vous parle même pas des poutrelles d’acier qui gênent la vue des fans. Ni de la surface de jeu, molle à souhait.
Il y a eu un tournoi provincial en décembre. Les meilleurs ados de 12 ans avec leurs parents y ont séjourné pendant quatre jours. C’était assez gênant merci!
Impossible dans un environnement comme ça de vendre adéquatement le hockey universitaire.
Les Patriotes ont cru pouvoir y échapper il y a quelques années, lorsque la Ville a construit son nouveau Colisée. Ils ont monté tout un projet, avec des hommes d’affaires très crédibles comme Daniel Lamarre derrière eux. Finalement, la Ville a préféré le produit de la ECHL, tout en s’assurant de vendre au maximum chaque pied carré de son nouveau joyau. Résultat, avec le loyer exigé pour devenir second locataire, les Patriotes sont restés coincés au terrain de l’Exposition. Comme prix de consolation, ils ont rénové leur vestiaire. Un genre de soin palliatif pour une bâtisse en phase terminale…
Alors le projet d’un aréna sur le campus a refait surface.
Impossible d’en dévoiler tous les détails; Isabelle LaVergne a refusé notre demande d’entrevue.
On a quand même pu savoir entre les branches que ce nouveau bâtiment compterait environ 1500 sièges. Ce serait un aréna vert, bâti selon les meilleures normes environnementales. Trois chaires de recherches de l’université seraient associées au projet. Évidemment, le Laboratoire de recherche sur le hockey serait aussi à bord.
Avec ce nouvel aréna, l’UQTR pourrait ressusciter son programme féminin. Faire des alliances avec le sport-études aux Estacades, ou avec le programme du Séminaire Saint-Joseph. Attirer le championnat canadien.
Et, enfin, offrir un toit décent à son programme de hockey.
Est-ce que ça va se concrétiser?
Dur à dire.
Mes espions à l’intérieur de l’UQTR sont sceptiques. Il y a pourtant en ce moment des enveloppes gouvernementales disponibles pour financer en partie ce type de projet. Mais avec la vitesse u-q-té-rienne dont les dossiers sont généralement menés à l’intérieur de cet établissement d’enseignement, pas sûr qu’elles seront toujours là quand l’université sera prête à se lancer!
Il y a quand même de l’espoir. La preuve : si Isabelle LaVergne refuse d’en parler aux médias, elle a présenté le projet à des hommes d’affaires dans les dernières semaines, question de mesurer ses appuis. Selon mes informations, l’intérêt aurait été assez clairement exprimé. Il y a des gens en ville prêts à aider les Patriotes, à les faire rayonner à la hauteur de ce qu’ils méritent. Mais ça ne peut se faire dans le vieux Colisée…
Invité à commenter le dossier, le recteur Christian Blanchette a été prudent. «On m’a déjà posé la question. Est-ce que l’UQTR a de l’intérêt pour un aréna sur son campus afin d’y faire évoluer notre équipe masculine et peut-être une équipe féminine? Bien sûr. Maintenant, ce n’est pas une priorité active. Il y a des gens chez nous dont c’est le mandat de réfléchir à ce genre de projet mais ce n’est pas arrivé jusqu’à moi, ce qui veut dire que ce n’est pas encore mature. Si on nous arrive avec un beau projet, bien monté, on le regardera certainement. Mais nous ne sommes pas rendus à cette étape.»
La Coupe Chevrolet en Mauricie en 2024
C’est tout chaud comme nouvelle.
Hockey Mauricie accueillera la Coupe Chevrolet en 2024, une annonce est prévue en début de semaine.
C’est une superbe nouvelle.
Plus de 3000 joueurs - et leurs parents - vont s’installer dans la région pendant quatre jours, au moment où les arénas sont déserts puisque c’est le dernier événement de la saison de Hockey Québec. Ces championnats provinciaux de hockey double et triple lettre vont permettre aux associations de hockey mineur de chaque municipalité de renflouer leurs coffres de quelques milliers de dollars. Les hôtels et les restaurants vont en profiter eux aussi.
Tout le monde est gagnant.
Mais le dossier a néanmoins failli déraper en janvier.
Toutes les villes de la région avaient confirmé leur appui à Hockey Mauricie, sauf Trois-Rivières. Hockey Québec avait besoin d’une réponse avant la mi-janvier, c’était impossible de prendre l’engagement sans Trois-Rivières et ses cinq arénas. Non seulement Hockey Mauricie n’arrivait pas à obtenir l’appui de Trois-Rivières, il n’arrivait même pas à rejoindre les personnes responsables du dossier. Le délai supplémentaire de deux semaines accordé par Hockey Québec tirait à sa fin, le président de Hockey Mauricie René Leclair commençait à faire de l’urticaire.
Heureusement, le conseiller René Martin a été saisi de l’affaire la semaine dernière et il a pris les moyens pour que ça se règle.
Comme avec le tournoi des policiers , il était minuit moins une…