L’équipe Beast, qui fait partie du club TR Cheer fondé en 2015, se classe au niveau 5 sur 7 dans les divisions du sport. Cette quatrième participation au Championnat du monde témoigne des prouesses des athlètes qui composent l’équipe, alors que la Cheerleading Worlds est la compétition mondiale séniore la plus importante à ce jour. Le championnat qui se tient au ESPN Wide World of Sports Complex en Floride accueille plus de 500 équipes chaque année.
Alors que la compétition approche, les entraineuses et athlètes de l’équipe Beast doivent mettre les bouchées doubles afin de se démarquer en avril prochain.
«On s’entraîne depuis fin mai à raison de trois fois par semaine. Faire partie de l’équipe c’est donc un engagement autant pendant les pratiques qu’à l’extérieur. Chaque athlète doit se tenir en forme et s’entraîner régulièrement pour être capable de performer chaque semaine», soutenait lundi soir Yohan Kazadi, entraîneur et athlète au sein du club TR Cheer, quelques instants avant le début de la pratique de son équipe.
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Basé à Trois-Rivières, le club tient ses pratiques dans les gymnases de l’école secondaire Chavigny. TR Cheer accueille d’ailleurs des athlètes de partout en Mauricie et au Centre-du-Québec. Avec huit équipes au total, les athlètes de TR Cheer se démarquent autant dans la région que dans la province et au pays.
«Six de nos équipes ont compétitionné le week-end dernier au championnat FrostFest à Montréal et nous avons réussi à décrocher quatre premières places et une deuxième place. Ce week-end, nous nous dirigerons vers Ottawa pour le championnat Big East Showdown avec plusieurs équipes du club», expliquait Yohan Kazadi.
Un sport plus que populaire en Mauricie
La communauté de cheerleading en Mauricie est plus qu’omniprésente, alors qu’on dénombre près de 25 équipes scolaires à travers la région. Depuis la naissance du club civil TR Cheer en 2015, les athlètes qui terminent leurs études ont désormais la possibilité de continuer à pratiquer le sport, de façon récréative ou compétitive, au sein d’une des huit équipes du club.
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Bien que le cheerleading ne soit considéré comme un sport que depuis 2007 par le ministère de l’Éducation, les compétitions comme le championnat régional RSEQ qui sont organisées dans la région n’ont rien à voir avec le stéréotype de meneuses de claque auparavant associé au cheerleading. En effet, les athlètes qui pratiquent le sport se doivent d’exceller dans plusieurs disciplines, telles que la gymnastique au sol, les montées dans les airs, la danse, la flexibilité et la coordination.
«En plus d’être un sport exigeant qui nous permet de nous dépasser, le cheerleading nous permet de créer une communauté, de se faire des amis pour la vie et de nous sentir à notre place», terminait M. Kazadi.