C’est tout un défi, on s’en doute bien, de garder tous ces enfants occupés et de leur faire passer un bon moment. Cette année encore, ils pourront compter sur 50 à 70 étudiants au baccalauréat en sciences de l’éducation, programme en enseignement de l’éducation physique et à la santé de l’UQTR auxquels se joindront une cinquantaine d’étudiants en gestion et intervention en loisir du Collège Laflèche pour organiser des activités.
Le 18 février, le PNLM sera également l’hôte de 200 participantes de 18 à 65 ans de l’équipe féminine Les Roses en provenance de partout au Québec qui y tiendront un duathlon nordique regroupant raquette, ski de fond et course à pied. Il s’agit de leur premier défi annuel.
Sandra McWilliams, directrice de l’école Saint-Paul et de l’école Sainte-Flore, est une des instigatrices du Défi nordique. Prenant la parle au nom du CSS de l’Énergie, elle rappelle que «l’idée de base du Défi nordique était toute simple. C’était de faire bouger les jeunes à l’extérieur dans notre beau parc national de la Mauricie, loin des écrans.» Il fallait toutefois animer les jeunes avec pour tout équipement des sentiers et de la neige, dit-elle. Au fil des années, ces journées se sont structurées afin de les rendre encore plus structurées grâce au partenariat avec le Collège Laflèche et l’UQTR.
L’activité connaît un franc succès. «Nous sommes passés de 800 participants à 1200 en 12 ans», souligne Marie-Josée Gervais, fondatrice des Défis du Parc. «Cette année, on avait 1400 demandes pour participer», dit-elle. «On a dû faire un tirage au sort pour avoir 1200, la capacité maximale qu’on peut avoir.»
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Un grand chapiteau chauffé permettra aux enfants de dîner au sec et à la chaleur et l’un des autres défis sera de servir, au cours de la journée, 2000 chocolats chauds, gracieuseté du Port de Trois-Rivières pour tous les participants.
Maude Boulanger, spécialiste en sciences de l’éducation pour le programme en enseignement de l’éducation physique et à la santé, indique que le Défi nordique permet aux étudiants de l’UQTR qui y prendront part d’être plongés en situation réelle et de mettre en pratique tous les apprentissages réalisés au cours de leurs études. Les défis qui s’offriront à eux seront la gestion de classe en contexte de plein air et la gestion des élèves. «On leur demande une belle capacité d’adaptation», dit-elle, car ils mettront leurs compétences à l’épreuve. Or l’expérience semble fort appréciée puisque «nos étudiants de troisième et de quatrième années du baccalauréat en enseignement de l’éducation physique veulent s’impliquer à nouveau comme bénévoles au Défi nordique», dit-elle.
David Gélinas, enseignant au programme de gestion et intervention en loisirs du Collège Laflèche et chargé de projet en apprentissage en milieu de travail, indique que 55% des apprentissages de ce programme se font en milieu de travail avec une clientèle réelle. Le Défi nordique est donc une occasion en or pour ses étudiants de développer des compétences en animation pour le plein air.
Le Défi nordique est une belle occasion également pour faire découvrir le parc national aux jeunes. «On souhaite inspirer la prochaine génération à devenir des gardiens de tous ces territoires naturels qui sont très précieux pour notre pays», indique Marie-Claude Blais, gestionnaire du PNLM chez Parcs Canada.
Le maire de Shawinigan, Michel Angers, a tenu à souligner «la belle ouverture du parc national, tant l’hiver que l’été. Ce n’est pas rien. Ces jeunes-là vont y aller avec leurs parents, plus souvent, plus tard, ils vont être des ambassadeurs du parc national de la Mauricie.»
L’organisation a appris tout récemment que Desjardins renouvelait son aide financière. En plus de commanditer l’événement, Desjardins offrira une bourse de 250$ à l’école la plus persévérante.