De plus en plus de petits propriétaires d’immeubles à logement se départissent de ces derniers, selon la CORPIQ. (OLIVIER CROTEAU, ARCHIVES LE NOUVELLISTE/OLIVIER CROTEAU, ARCHIVES LE NOUVELLISTE)
Seaux remplis de vers blancs, divans imprégnés d’urine de chien, couches souillées traînant au sol, voilà ce qu’a vécu au fil des derniers mois Stéphane Lagacé, propriétaire de logements à Saint-Édouard-de-Maskinongé. Sans compter les locataires qui ne paient pas, ou ceux qui saccagent le logement qu’ils occupent. Des situations certes extrêmes, mais qui poussent plusieurs propriétaires, comme lui, à se départir de leurs ‘’plex’’, ce qui n’est pas sans conséquences sur le parc locatif du Québec. Parmi celles-ci, la diminution du nombre de petits propriétaires, qui sont de plus en plus nombreux à vendre leurs immeubles à de plus gros propriétaires, qui n’habitent parfois pas la région.