CHRONIQUE / La nomination de Steven Guilbeault comme ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique est intéressante à plus d’un titre. En outre, cela soulève la question de savoir si, pour lutter efficacement contre les changements climatiques, il vaut mieux se tenir à l’écart du système ou l’intégrer? A priori, la réponse semble évidente. On se dit que c’est en intégrant le système qu’on sera mieux à même de le transformer. Et on se dit aussi qu’il y a quelque chose de « noble » à rejoindre la sphère décisionnelle plutôt que jouer les gérants d’estrade. Mais est-ce aussi simple ?