«Les parties se sont rencontrées en présence d’un médiateur provincial et l’entreprise s’attend à ce que son offre finale soit votée par l’unité de négociation d’ici la fin de la semaine», a indiqué en anglais, le porte-parole de WestRock, Robby Johnson.
Sur la ligne de piquetage, le moral des troupes est bon. Les travailleurs en lock-out ont reçu l’appui des membres d’un autre syndicat.
«On voulait montrer qu’on est solidaire avec eux et que les guerres antérieures sont résolues. On s’entend bien avec l’exécutif, avec les gens sur la ligne de piquetage, et c’est pour démontrer notre soutien qu’on leur a payé la pizza jeudi», souligne Dany Bérubé, président du Syndicat Unik, local 34.
«Ç’a été accueilli positivement, il y a eu plusieurs remerciements et plusieurs poignées de main», ajoute-t-il.
Le syndicat Unik voulait du même coup faire savoir que ses membres n’étaient pas «choqués qu’ils sortent et qu’ils sont derrière eux autres».
Certains se présentent d’ailleurs sur place pour les appuyer, d’autres amènent même du bois pour alimenter le feu.
Ce dernier n’est pas sans rappeler que tous les travailleurs sont importants pour faire virer l’usine.
«Si on n’a pas de vapeur, on ne peut pas faire virer les machines, si on n’a pas de pâte, on ne peut pas faire de carton», image-t-il.
Les membres du syndicat Unik ont terminé le travail qu’ils avaient à faire à l’intérieur de l’usine, mercredi soir vers 19h30, ils ont été mis à pied temporairement.
Rappelons que les travailleurs du Syndicat Unifor de l’usine WestRock sont en lock-out depuis mardi. Les négociations entre le syndicat, qui représente environ 250 travailleurs, et l’employeur se font en présence d’un médiateur depuis mardi également.
Il n’a pas été possible de parler avec un représentant du Syndicat Unifor.