Le Nouvelliste
La Coupe du monde de soccer 2022 au Qatar débute le 20 novembre. L’attribution de cette édition de l’événement sportif le plus suivi au niveau international au Qatar, un pays puissant et très riche, quoique sans tradition sportive, soulève plusieurs questions d’ordre éthique, économique et écologique. Le soccer, pratiqué par nous tous et toutes, représente toujours une passion collective et populaire. Que s’est-il passé pour en arriver là? Sur l’image: des enfants cambodgiens improvisent un but pour jouer un match sur un terrain inondé.
La Coupe du monde de soccer 2022 au Qatar débute le 20 novembre. L’attribution de cette édition de l’événement sportif le plus suivi au niveau international au Qatar, un pays puissant et très riche, quoique sans tradition sportive, soulève plusieurs questions d’ordre éthique, économique et écologique. Le soccer, pratiqué par nous tous et toutes, représente toujours une passion collective et populaire. Que s’est-il passé pour en arriver là? Sur l’image: des enfants cambodgiens improvisent un but pour jouer un match sur un terrain inondé.

Le Mondial de soccer: entre passion populaire et récupération politique

Eduardo Malpica (Collaboration spéciale)
Comité solidarité de Trois-Rivières
OPINION / En 1990, j’ai vécu ma première coupe du monde, la plus belle de toutes. Elle s’est jouée en Italie. À douze ans, je ne voyais pas de joueurs de soccer, mais plutôt des superhéros: Maradona, Goycochea, Caniggia, Burruchaga. À défaut de ne pas voir mon pays natal, le Pérou, participer à ce tournoi international, j’ai adopté l’équipe argentine et n’en ai pas été déçu. Un but argentin à la 67e minute, en demi-finale, par l’entremise d’un coup de tête improbable pour égaliser 1-1 avec les hôtes du Mundial, et ensuite aller aux tirs de barrage et remporter le match, ce fut l’apothéose pour cet enfant que j’étais.