R  Bien que les crampons installés à l’usine soient plus résistants que ceux qu’ajoute manuellement un mécanicien, nous recommandons quand même fortement une courte période de rodage. Celle-ci permettra aux crampons de bien s’asseoir sur leur base. Ils seront ainsi plus résistants et auront moins tendance à quitter leur socle. Vous devrez donc adopter une conduite prudente et modérée lors des 500 premiers kilomètres parcourus, soit environ l’espace d’une semaine, d’un plein d’essence ou de l’utilisation d’une pleine charge de batterie de véhicule électrique. Sachez également que les pneus à crampons sont autorisés du 15 octobre au 1^er mai au Québec, mais que certains stationnements intérieurs (privés ou publics) interdisent l’accès aux véhicules équipés de tels pneus.

Q  Comme la presque totalité des automobilistes a un téléphone portable muni d’une lumière, suggérez-vous encore d’avoir une lampe de poche dans sa trousse d’urgence?

R  Il est vrai que la lampe intégrée à notre téléphone est très pratique, compacte et puissante. Si vous ne comptez que sur elle, assurez-vous d’avoir à portée de main un câble d’alimentation (voire deux en cas de perte ou de bris) pour pouvoir recharger votre appareil dans le port USB de votre voiture. Mais si votre téléphone devient hors d’usage ou impossible à recharger, sa lumière ne servira plus à rien. L’option d’avoir une lampe de poche en réserve n’est donc pas farfelue. Peu encombrante et peu coûteuse, une telle lampe peut être salvatrice en cas de besoin. Optez idéalement pour un modèle doté d’un faisceau large offrant différentes intensités d’éclairage. Veillez à changer régulièrement les piles ou à vous procurer un modèle avec piles rechargeables.

Q  Mon garagiste me suggère un traitement Aquapel ou antipluie. L’hiver étant à nos portes, est-ce vraiment utile?

R  Ce traitement hydrophobe est un revêtement transparent qu’on applique sur le pare-brise et qui permet à l’eau de glisser plus facilement, un peu comme une cire sur la carrosserie. Lorsqu’il est bien appliqué, ce produit permet une meilleure visibilité par temps pluvieux, une diminution de l’éblouissement, une usure réduite des balais d’essuie-glaces et une baisse de la consommation de lave-glace. Populaire l’été, il simplifie également le nettoyage des insectes et de la saleté. Méconnu l’hiver, il facilite énormément le déglaçage et le déneigement. Le traitement appliqué par un atelier d’esthétique automobile peut durer jusqu’à six mois. Vous pouvez aussi le faire vous-même, mais lisez bien les instructions, car la méthode employée fait toute la différence. Dans le cas d’une application maison, il faudra répéter le traitement tous les deux ou trois mois.

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