Comment croire que ce parti va revenir à l’avant-plan? Il est «détraqué». Et cela a commencé par les manoeuvres de Jean Charest puis par l’étrange austérité de Philippe Couillard; le tout épicé par l’égocentrique Gaétan Barrette et sa mise en place d’un atroce nouveau style de système de santé.
Et puis, tranquillement, peu à peu, le clone du PLQ a émergé: la CAQ de François Legault.
Copie conforme; un chef «mou» à la remorque des sondages et des revendications citoyennes justifiées; plus préoccupés par les subventions à accorder aux grosses entreprises que par des aides pécuniaires à offrir aux personnes démunies et aux petites familles. Et pour ces chefs de nation, un même genre de gouvernance très «club privé», soit une très faible écoute aux propositions et projets des députés et ministres plus responsables et plus favorables à une équitable forme de social-démocratie.
Tout ou presque se décide finalement par le premier ministre avec deux à trois acolytes de sa garde rapprochée, qu’ils soient politiciens élus ou non!
Et maintenant ce parti, qu’a quitté la cheffe Dominique Anglade le 7 novembre, aura d’énormes difficultés à former un groupe de candidats à la fois assez honnêtes et suffisamment proactifs pour (re)devenir un parti politique décent et nécessaire au peuple québécois. Désolé, citoyens du Québec, seuls vos incessants plaidoyers et vos exigeants combats de contre-pouvoir sauront vous donner une impression de justice citoyenne.
Mais, quand on se compare, on se console; regardez aux États-Unis ce qui s’est passé.
La Russie a réussi à s’ingérer efficacement dans les élections présidentielles de 2016 pour installer un non-politicien dont la mission était de faire surgir le chaos, la violence et une forme de dictature. Eh oui, mission accomplie pour Donald Trump, le plus corrompu et idiot président de toute l’histoire politique des USA. Le réseau américain CNN nommait d’ailleurs ce super manipulateur de «pantin» de Poutine. Imaginez: il a «volé» de nombreuses boîtes de documents «Top Secret» de la Maison-Blanche (dont certains en lien avec des armes nucléaires d’autres pays). Qui sait combien de ces documents ont eu le temps de prendre le chemin vers Moscou?
Bref, depuis presque six ans, toute une population est étourdie comme une poule pas de tête. Oubliez ce qu’on appelle la démocratie au sud de nos frontières; même la Cour suprême est politisée (voire républicaine).
Et puis, ici comme ailleurs, les grandes industries – telles que les pétrolières, les gazières et les forestières – ont transformé nos gouvernements en marionnettes «géantes de pouvoir» mais «petites de vouloir».
En ce sens, je nous souhaite de travailler «local»; aidons-nous, les uns, les autres à progresser et réussir dans nos propres environnements et communautés.
Il n’y a pas d’autres manières de se bâtir – pour tout un chacun – des vies personnelles et professionnelles à la fois respectueuses et enrichissantes.
Jacques Lambert
Saint-Barnabé